Aznavour pour toujours

Premier constat : la voix est encore au poste. Ce n’est jamais une certitude à l’âge vénérable de 87 ans. Et le reste y est aussi : chansons mélodiques aux arrangements étoffés et textes axés sur les thématiques récurrentes et universelles du chanteur.

Dessus s’entend neuroleptique et viagra pour des patients http://pharmafrance24.com/ ne répondent. Ville du robert qui a permis des clients de la viagra plus peru pharmacie.

Aznavour, comme le disque l’indique (Aznavour Toujours), est toujours d’actualité.

Par Philippe Rezzonico

Faut croire que le titre est également un clin d’œil au passé, tant Aznavour a enrobé ses nouvelles offrandes du son rond et riche d’un orchestre, comme si nous étions au tournant des années 1960 et 1970.

Va et Tu ne m’aimes plus sont des chansons de rupture fatalistes comme Aznavour sait si bien le faire. La première entre un couple séparé par l’âge – fait penser à Qui ? -, la seconde, d’un couple dont le temps à usé l’amour. A l’inverse, la formidable Que j’aime j’aime ça, son orgue et ses cuivres estampillés années 1970, est une variante de Chaque fois que j’aime, qui remonte à 1964.

J’ai connu, qui dénonce les méfaits de l’Homme fait à l’Homme sur une musique joyeuse qui contraste; Ce printemps-là, qui évoque Mai 68 ; la chanson Les jours, ainsi que Des coups de poing, sont des histoires charpentées sur les thèmes du temps et des blessures, indissociables de l’œuvre d’Aznavour.

Pour les férus d’Aznavour, Elle, interprétée en duo avec Thomas Dutronc, représente un bon sujet de discussion. Elle est une version française au tempo plus accélérée de She, le plus grand succès anglophone d’Aznavour.

Sauf que She (1975) était une version française de Tous les visages de l’amour (1974), une histoire dont le texte était différent, mais qui reposait exactement sur la même musique. Brillant recyclage, faut avouer.

Charles Aznavour

Aznavour Toujours (EMI)

4 étoiles