
Diam's, lors de son dernier spectacle au Québec, aux FrancoFolies de 2010. Photo d'archives. Courtoisie Catherine Lefebvre.
Elle était la plus grande rappeuse de France. Elle est maintenant une femme voilée. Nombreux étaient ceux qui étaient renversés quand on a appris il y a quelques années que Diam’s épousait l’Islam. Cela n’avait rien à voir envers ladite religion, incidemment, sinon que cela paraissait incompatible de la part de celle qui interprétait Ma France à moi, Brut de femme et qui prenait à partie la désormais chef du Front national, Marine Le Pen, dans la chanson Marine.
Par Philippe Rezzonico
Il y avait toutefois de bonnes raisons à cela. Diam’s, de son vrai nom Mélanie Georgiades, les révèle dans son autobiographie parue en France jeudi dernier: succès millionnaire – environ 4 millions de disques vendus -, dépression, tentative de suicide, mal de vivre, tout y passe.
La rappeuse qui n’avait pas accordé d’entrevue à une télévision française depuis près de quatre ans résume ses états d’âmes dans un long entretien accordé à Thierry Demaizière de TF1 qui a été diffusé dimanche lors de l’émission « Sept à Huit. »
http://www.youtube.com/watch?v=rMjr4cLwgjg&feature=share
Voilée de la tête aux pieds, souriante et visiblement en paix avec son passé tumultueux, la nouvelle maman brosse le portrait de sa vie passée et actuelle avec une désarmante franchise.
Diam’s a livré son dernier spectacle à Montréal lors des FrancoFolies de l’été 2010, alors qu’on venait tout juste d’apprendre sa conversion à la religion. À cette époque, une casquette vissée sur sa tête et des vêtements amples cachaient en bonne partie son voile et ses collants et l’artiste livrait encore ses succès avec énergie et conviction.