Après une tournée d’arénas aux États-Unis au printemps et une virée composée principalement de stades en Europe durant l’été, Bruce Springsteen est finalement arrivé en sol canadien ce week-end, présentant le spectacle Wrecking Ball à Toronto, vendredi, ainsi que dimanche à Moncton.
Par Philippe Rezzonico
Vous pouvez lire le compte-rendu de la performance -marathon présentée vendredi au Skydome à La filière Rezzonico, sur le site web Radio-Canada.ca. Springsteen et ses copains ont tenu la scène durant trois heures et 40 minutes, arrivant à transformer le Centre Rogers en piste de danse ou en tout petit club intimiste, selon la situation.
Trois heures et quarante minutes, c’est le double du spectacle de Madonna qui va durer environ une heure et 50 minutes. Certains craignaient que les shows du E Street Band soient plus courts en Amérique après les performances-fleuves d’Europe. Visiblement, il n’est est rien. Le Boss a indiqué sur son site personnel que la foule torontoise fut la plus enjouée qu’il n’a jamais vu dans la Ville-reine. On confirme.
Deux heures et demie après le début de leur performance, presque tous les artistes sont déjà de retour à leur hôtel. Avec Springsteen, c’est le moment d’amorcer les rappels… Rappels au pluriel, parce que ça ne finit jamais de finir.
Vendredi, nous avons eu droit au nouveau cri du coeur qu’est We Are Alive, puis, en succession: Thunder Road, Born To Run, Rosalita, Dancing In The Dark, Tenth Avenue Frezze-Out, Twist and Shout et Glory Days. De la scène jusqu’au plus haut balcon du Centre Rogers, tout en passant par le parterre, on ne voyait et vivait qu’un « party maison » jubilatoire.
Des escales à Ottawa, Hamilton et Vancouver sont prévues en octobre et novembre. Montréal? Peut-être en 2013. On l’espère. Les fans montréalais le méritent et j’admets que j’aimerais bien voir cette tournée sans devoir prendre un avion ou rouler durant 600 kilomètres…
Plus de trois heures et demie de performance