Gala de l’ADISQ: Des gars, des filles et des auteurs-compositeurs

Coeur de Pirate, que l'on voit ici à sa première de février, a raflé trois Félix. Photo d'archives courtoisie Montréal en lumière/Frédérique Ménard-Aubin.

Les femmes ont récolté le plus grand nombre de nominations, mais il y a eu plus d’élus masculins qui sont montés au podium. Aucune importance. En cette époque où tout le monde recherche l’authenticité sous toutes ses formes, ce sont ceux qui expriment le mieux les joies et les craintes collectives qui ont été célébrés au 34e Gala de l’ADISQ.

Par Philippe Rezzonico

Jeunes (Cœur de pirate) ou vieux routiers (Richard Desjardins), hommes (Fred Pellerin) ou femmes (Lisa LeBlanc), artistes du centre (Vincent Vallières) ou de la marge (Avec pas d’casque), les auteurs-compositeurs auront triomphé.

Lire la suite

34e Gala de l’ADISQ : faites vos jeux!

À qui Louis-José Houde remettra-t-il les Félix dimanche soir? Photo courtoisie ADISQ.

Si le 34e Gala de l’ADISQ qui sera présenté dimanche soir sur les ondes de Radio-Canada est aussi divertissant que L’Autre Gala de l’ADISQ l’a été lundi dernier, nous allons passer une fichue de belle soirée. Avec Ariane Moffatt, Les Trois Accords, Mara Tremblay, Cœur de pirate, Marie-Pierre Arthur, Galaxie et Lisa LeBlanc au nombre des artistes en prestation, rien à craindre de ce côté.

Par Philippe Rezzonico

Mais qui ramènera le plus de statuettes à la maison? Aurons-nous droit à un palmarès partagé – comme c’est souvent le cas – ou à un balayage comme seule une Ginette Reno peut le faire?

Lire la suite

Fred Pellerin: sans peine et plein de lumière

Fred Pellerin: des mots poétiques et plein d'espoir. Photo d'archives. Courtoisie Rogerio Barbosa.

La fin du monde n’est pas imminente. Prévisible? Peut-être. Mais certainement pas irréversible, car l’espoir viendra toujours à bout de l’orgueil et de l’argent. Chose certaine, dans cette rédemption, les mots de Fred Pellerin y seront aussi pour beaucoup, comme on a pu le constater cette semaine à travers les contes et chansons de son nouveau spectacle De peigne et de misère présenté en première au Théâtre Outremont.

Par Pascale Lévesque

Visiblement, le conteur de Sainte-Élie-de-Caxton a été inspiré par les derniers mois pour pondre ce spectacle, particulièrement par le « 22 avril », lors du rassemblement pour la Terre dans lequel il était fortement impliqué. Ce sont les mêmes valeurs de partage, d’entraide, d’humanité et de communauté qui sont les pierres angulaires de son récit. Récit qui dure près de trois heures, mais qui, précisons, ne paraît être qu’une poussière de temps.

Lire la suite

Nominations ADISQ 2012 : des tas de filles et le choc des genres

Coeur de pirate, nouvelle maman, domine les nominations de l'ADISQ avec six. Photo d'archives courtoisie Montréal en lumière. Frédérique Ménard-Aubin.

Bien sûr, il y a les girls. Cœur de pirate, Lisa LeBlanc, Marie-Pierre Arthur et Isabelle Boulay récoltent  21 nominations individuelles en vue du 34e gala de l’ADISQ. On ne peut passer à côté de cet exploit de nos belles artistes de cœur et de tripes. Mais il y a plus… Rarement a-t-on vu une cuvée de l’ADISQ qui va mettre en opposition directe des œuvres musicales aux antipodes. Un véritable choc frontal s’annonce.

Par Philippe Rezzonico

Commençons par l’évidence. Six nominations pour la toute jeune maman qu’est Béatrice Martin, alors que Lisa, Marie-Pierre et Isabelle en récoltent cinq chacune. Les Cowboys fringants suivent avec quatre, groupe qui, incidemment, comptera sous peu un père, une mère et deux mononcles. C’est vraiment l’année de la cigogne…

Lire la suite

Gala de l’ADISQ : Marie-Mai, Éric, Vincent et… Fred, grands gagnants

Vincent Vallières et son Félix de la chanson de l’année pour On va s’aimer encore. Photo Catherine Lefebvre

Marie-Mai est toujours la reine. Eric Lapointe est devenu le roi. Et On va s’aimer encore, de Vincent Vallières, est la chanson la plus populaire. Mais au-delà de l’identité des lauréats et du total de statuettes de chacun, ce 33e Gala de l’ADISQ a mené à quelques moments d’émotion pure et à des triomphes qui méritent qu’on s’interroge quant au mode de scrutin.

Par Philippe Rezzonico

Ça faisait longtemps qu’une chanson n’avait pas fait l’unanimité comme On va s’aimer encore. Public, critiques, tout le monde est d’accord. Son thème universel a contribué à son succès, certes, mais fallait encore l’écrire de cette façon… C’est d’autant plus mérité que Vallières, aussi travaillant que perfectionniste, s’était fait blanchir il y a quelques années, après avoir été en nomination quatre ou cinq fois.

Lire la suite