Mon Cœur de pirate bien-aimé

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La chanson était disponible depuis une dizaine de jours. Voilà maintenant le clip de Adieu, nouveau titre de Cœur de pirate tiré de son album, Blonde, à paraître mondialement en novembre prochain.

Par Philippe Rezzonico

Dans ce clip réalisé par Jérémie Saindon , Béatrice Martin se met elle-même en vedette dans cette production qui fait un clin d’œil au passé, à savoir, à la série télévisée Ma sorcière bien-aimée (Bewitched).

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Noël avec Rufus, Martha et Anna

On l’a souvent dit et écrit, les McGarrigle et les Wainwright sont plus que des familles. Ce sont des clans. Et les clans font d’ordinaire les plus gros rassemblements du temps des fêtes. Ce sera encore le cas cette année.

Rufus et Martha Wainwright, enfants de feu Kate McGarrigle ; Anna et Jane, sœurs de la grande disparue ; ainsi que leurs amis offriront le spectacle A Not So Silent Night : Christmas with the Wainwrights and McGarrigles, le 11 décembre, au théâtre St-Denis.

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Ben Harper: donne, donne, donne

Intense et spirituel, Ben Harper aura encore fait vibrer le Métropolis. Photo d'archives-Olivier Jean

Ben Harper est un type généreux. Bien sûr, le titre de son plus récent album, Give Till it’s Gone, est révélateur. Mais ça ne date pas d’hier. En spectacle, Ben en donne toujours plus. Même trop, parfois.

Par Philippe Rezzonico

Ce fut encore le cas, mardi, avec son projet Relentless7, lors de son retour à Montréal, ville qu’il définit comme sa résidence loin de chez lui. Ceux qui suivent sa carrière depuis son premier passage au Spectrum de Montréal – quand il s’était perdu en ville avant le show – le savent bien. Un autre Métropolis bien tassé, donc.

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La Beatlemania, comme en 1964!

Paul McCartney aura offert deux spectacles au Centre Bell cet été.

Paul McCartney aura démontré que la Beatlemania peut encore exister, près de 40 ans après sa naissance. Photo courtoisie evenko-Pat Beaudry

Ce fut un constat d’une durée de près 24 heures. Mesuré et puis vérifié. Quelque part entre la livraison explosive de All My Loving, mardi, tôt en début de programme, et le bombardement atomique de I Saw Her Standing There, hier soir, au terme du premier rappel : le passé n’est pas mort. Même au XXIe siècle dans le Centre Bell, on peut vivre la Beatlemania, cuvée 2011.

Par Philippe Rezzonico

Bien sûr, les quatre garçons dans le vent ne sont plus depuis quatre décennies et deux d’entre eux nous ont quittés à jamais. Qu’à cela ne tienne, Paul McCartney est capable de recréer tout cela à lui tout seul, empruntant à son catalogue beatlesque et à celui de ses copains.

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R.E.M: R.I.P. About time

Mills, Stipe et Buck: la fin de l'aventure

D’ordinaire, l’élaboration d’une compilation de grands succès ou d’une anthologie signifie deux choses : le groupe est disparu ou séparé depuis longtemps, ou le band s’apprête à repartir en tournée afin de faire rouler son fonds de commerce. Pas R.E.M..

Par Philippe Rezzonico

Dans un geste qui aura attristé leurs millions de fans, Michael Stipe, Peter Buck et Mike Mills ont décidé il y a quelques jours de mettre un terme à une aventure musicale d’une durée de 31 ans, bien plus longue que la plupart des mariages.

La mise à mort officielle s’est, semble-t-il, faite de la façon la plus civilisée qui soit à en juger par les commentaires des trois amis de longue date au sein de leur site web.

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Tommy sans Pete Townshend: je passe

Roger Daltrey sera à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, mardi soir. Qui plus est, pour interpréter intégralement et en séquence l’opéra rock Tommy. Normalement, je devrais me diriger là-bas en courant. Mais je n’y serai pas.

Par Philippe Rezzonico

En juin, du temps de RueFrontenac.com, je discutais de la notion de pertinence des groupes âgés qui ont perdu des membres ou qui se sont séparés, dans la foulée de ce que je considérais comme une imposture : le passage au Québec de «  CCR »  sans John Fogerty.

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Claudia Larochelle: passion, écriture féminine

Dès que Claudia Larochelle a su écrire, elle n’a jamais cessé de le faire. Par plaisir, nécessité ou besoin. Elle écrit. Tout le temps. C’est viscéral. De là à être publiée, c’était un pas à franchir qui allait de soi.

Par Philippe Rezzonico

Que ce soit en qualité de journaliste, pigiste, chroniqueuse, auteur de nouvelles, ou même de co-directrice de projet littéraire, comme ce fut le cas avec le collectif Amour et libertinage (Les 400 coups)  paru plus tôt cette année, cela fait déjà un bout de temps que l’on peut savourer son écriture imagée, fluide et nerveuse.

Les bonnes filles plantent des fleurs au printemps (Leméac), paru ce mois-ci, représente néanmoins un immense bond en avant : un premier ouvrage signé entièrement de sa plume. Un recueil de nouvelles fictives dont les thèmes, sources d’inspiration et personnages remontent aussi loin dans sa mémoire que lorsque qu’elle n’écrivait que pour elle-même, dans son journal intime.

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Nevermind : la révolution musicale des années 1990

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Nevermind, ce fut la troisième révolution.

Par Philippe Rezzonico

La première, durant les années 1950, fut celle d’Elvis, de Chuck Berry et de Little Richard. Le rock n’ roll naissant, cette musique du diable, fut l’émancipation de la jeunesse de l’après-guerre. Une musique « d’hystériques » qui aura fait peur aux parents et à l’église.

Comme tout est affaire de cycles, la seconde révolution, vingt ans plus tard, fut celle des Sex Pistols, des Clash et autres Ramones. Quand le mouvement punk a envoyé paître l’establishment, botté le cul aux Peace and Love, au mouvement progressif, et décrété que c’était « No future !».

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La renaissance de la franchise des X-Men

X-Men : First Class situe l’action à l’époque où Charles Xavier (James McAvoy) et Erik Lehnsherr (Michael Fassbender) n’étaient pas encore respectivement le Professeur X et Magneto. Photo courtoisie

« À mes yeux, c’était évident qu’il y avait des adultes qui pouvaient être intéressés par nos histoires complexes, sans perdre pour autant nos lecteurs friands de gomme à mâcher ».

Par Philippe Rezzonico

La phrase est de Stan Lee, en introduction au chapitre portant sur les X-Men dans son bouquin Son of Origins (1975). Le réalisateur Matthew Vaughn l’a apprise par cœur avant de tourner X-Men : First Class. Retour en grâce pour la franchise après X-Men : The Last Stand et X-Men Origins – Wolverine.

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