FIJM, jour 2: le marathon du vendredi soir

Melody Gardot. Photo courtoisie FIJM/Jean-François Leblanc.

C’est un classique. Un soir où l’on veut tout voir au FIJM. Une soirée où l’on fait des choix déchirants. Une virée où le scribe joue contre la montre. Ce fut le cas vendredi soir. Le premier vendredi du FIJM est historiquement chargé. Bilan d’un marathon de six heures.

Par Philippe Rezzonico

Premier arrêt, le Club Soda, à 18 heures, où le vibraphoniste Stefon Harris, le saxophoniste David Sanchez et le trompettiste Nicholas Payton se produisent pour la présentation de Ninety Miles, disque réalisé à Cuba par Harris, Sanchez et le trompettiste Christian Scott qui a cédé sa place à Payton pour la tournée.

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FIJM: notre ami James Taylor

James Taylor: l'ami des Montréalais auprès desquels il s'exprime en français. Photo courtoisie FIJM/Denis Alix.

Quand il est revenu sur scène après l’entracte, jeudi soir, à la salle Wilfrid-Pelletier, James Taylor a signé le disque que lui tendait une admiratrice au devant de la scène. Puis, celui d’une autre. Et les billets des autres fans qui se sont agglutinés instantanément auprès de lui. Tellement d’autographes, finalement, que les quelque 2990 autres spectateurs assis dans la salle ont commencé à applaudir pour que le spectacle reprenne.

Par Philippe Rezzonico

Il est comme ça, le grand James. Il aurait pu autographier 100 autres billets. Les amis, c’est comme ça. Ils font plaisir aux amis, surtout quand quelques milliers d’entre eux se déplacent pour venir te voir. Contrairement à la veille (en avant-première) où il était apparu plus réservé qu’à son spectacle du Centre Bell il y a quatre ans, James Taylor était en verve.

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FIJM: Rufus Wainwright, le roi de la ville

Rufus: rouge et intense. Photo courtoisie FIJM/Jean-François Leblanc.

Après s’être trémoussé sur Bitter Tears qui concluait une heure et demie de prestation sur la Place des festivals, Rufus Wainwright est revenu prendre place à son piano et a lancé que les gens de Montréal méritaient bien « ça ». « Ça », c’était Hallelujah, qui ne pouvait être une meilleure conclusion pour le couronnement du nouveau roi de la ville.

Par Philippe Rezzonico

Dans des conditions climatiques idéales, avec une sono impeccable – du moins, du côté gauche de la Place des festivals où nous nous trouvions -, Rufus aura affiché la superbe qu’on lui connaît face à un public qui ne connaissait pas tout de lui. C’est terminé. L’enfant chéri de Montréal aura fait corps et âme avec le plus imposant public à s’être déplacé pour le voir de toute sa carrière.

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FIJM, suggestion jour 1: Rufus dans toute sa splendeur

Rufus en performance pas intimiste du tout, ce soir. Photo courtoisie FIJM/Barry J. Holmes

Adulé à Londres et célébré à New York, Rufus Wainwright est peut-être plus populaire dans les grandes capitales du monde que dans sa propre ville. Il a une fichue de belle occasion de rétablir l’équilibre, jeudi, alors qu’il sera la tête d’affiche du Grand événement d’ouverture du Festival de jazz sur la Place des festivals.

Par Philippe Rezzonico

Il est vrai que Rufus a longtemps été un secret bien gardé de la communauté anglophone qui mettait l’enfant-chéri de Kate McGarrigle sur un piédestal. Et Rufus adore ça… Cela cadre si bien avec sa musique, son style flamboyant et son univers qui n’appartient à personne d’autre.

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FIJM, avant-première: l’ouragan Janelle en vase clos

L'ouragan Janelle en action, mercredi, au Métropolis. Photo courtoisie FIJM/Frédérique Ménard-Aubin.

«Oubliez vos attentes relativement à l’art, la race, le genre, la culture et la gravité». Ça, c’était le sixième des Dix commandements selon Janelle Monae, tel qu’inscrit sur des petits cartons déposés sur les comptoirs des bars du Métropolis, mercredi, en cette première soirée du Festival de jazz. En effet, la gravité, on l’a parfois oublié….

Par Philippe Rezzonico

Après avoir vu l’ouragan Janelle déferler l’été dernier au festival Osheaga, nous avions une bonne idée de ce qui nous attendait dans une salle de spectacle qui convenait mieux à l’armada qui accompagnait l’Américaine, à commencer par un band d’une douzaine de musiciens qui comprenait trio de cordes, cuivres et choristes. Et dans une salle close, Madame Monae, son univers théâtral et ses rythmes endiablés ont fait mouche.

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FIJM, suggestion avant-première : Janelle Monae

Photo courtoisie FIJM.

Toujours pareil. C’est inscrit du 28 juin au 7 juillet sur le programme, mais le Festival international de jazz de Montréal, gigantesque, commence toujours la veille. La 33e édition ne fait pas exception avec trois événements spéciaux dès ce soir.

Par Philippe Rezzonico

Au programme, Flamenco Hoy, de Carlos Saura, présenté au théâtre Maisonneuve jusqu’au 1er juillet ; James Taylor, lauréat du Spirit Award 2012, avec la première de ses deux représentations prévues à la salle Wilfrid-Pelletier ; et Janelle Monae, avec sa seule et unique performance au FIJM. C’est pour ça que ce soir, on prend la direction du Métropolis.

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Madame et messieurs, les Hives !

Il y a tellement de groupes formés de poseurs dans l’industrie de la musique que ça fait du bien d’en voir un qui n’a pas oublié ce que doit être un show de Rock n’ Roll : une explosion sonore conjuguée à une énergie frénétique qui balaie tout sur son passage. L’ironie, avec The Hives, c’est que leur chanteur est le type le plus poseur qui soit.

Par Philippe Rezzonico

Mais si Howlin’ Pelle Almqvist parle, jase, harangue et parfois nargue la foule avec un sourire en coin aussi cajoleur que moqueur, il n’oublie jamais l’essentiel : faire sauter le plafond de la salle dans laquelle The Hives se trouve. Et c’est ce qu’il a fait lundi soir, au Métropolis.

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Caiman Fu est de retour

Dominique Laroche, Isabelle Blais, Nicolas Grimard et Mathieu Massicotte: Caïman Fu mouture 2012. Photo courtoisie.

L’été est de retour, tout comme Caïman Fu. Si la belle saison nous revient chaque année, le saurien musical, lui, reprend du service quatre ans après la parution de l’album Drôle d’animal. En attendant le nouveau disque, À des miles!, prévu en octobre, Notre monument, premier extrait de la bande à Isabelle Blais, est maintenant disponible.

Par Philippe Rezzonico

Une poignée de représentants des médias incluant Rue Rezzonico.com étaient invités au Café Magellan afin de découvrir les nouvelles compositions du groupe qui est désormais formé de la chanteuse-comédienne, du guitariste Nicolas Grimard, du batteur Mathieu Massicotte et du nouveau bassiste, Dominique Laroche. Igor Bartula et Yves Manseau ont tiré leur révérence.

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Sarah McLachlan sublime sous les étoiles

Sarah McLachlan, que l'on voit ici au théâtre St-Denis en 2011, était au sommet de son air vocal, samedi, au Centre de la Nature. Photo d'archives. Courtoise Catherine Lefebvre.

LAVAL –  Écouter chanter Sarah McLachlan dans une salle de spectacle, c’est bien. L’entendre sous les étoiles, c’est mieux. Et quand elle est en voix comme elle l’était samedi soir au Centre de la Nature, ce n’est pas loin d’être un pur bonheur

Par Philippe Rezzonico

On avait bien hâte de revoir la belle Sarah, cette fois sans les relents de laryngite qui l’affligeaient lors de son passage au théâtre Saint-Denis en mars 2011. Non pas qu’elle n’avait pas offert un excellent spectacle, loin de là, mais on se disait que ça risquait d’être plus plaisant avec une artiste pétant de santé. Et qu’avec le soutien d’un orchestre symphonique et d’un chœur, ça pouvait approcher le grandiose.

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Neil Diamond : le Vegas singer

Toujours talentueux à 71 ans, Neil Diamond. Photo courtoisie Andreas Terlaak.

Un artiste change forcément de peau en 45 ans de carrière. Auteur-compositeur pour les autres, interprète de son propre chef, vedette à part entière : Neil Diamond aura présenté tous ses visages lors de son passage au Centre Bell jeudi soir. Mais c’est quand même l’entertainer et le Vegas singer qui auront eu le dessus.

Par Philippe Rezzonico

Dès que Diamond – pas assuré, gestes amples et poses qui faisaient tellement penser au Elvis du début des années 1970 – s’est pointé sur les planches, il était évident quel allait être son terrain de jeu. Remarquez, avec la dimension de la scène et le nombre de musiciens et choristes qui l’accompagnaient, le constat s’imposait de lui-même.

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