Paul Anka: son histoire, ses succès et sa manière

Paul Anka: plus de deux heures de prestation pour survoler 55 ans de carrière. Photo courtoisie.

La Place des Arts, qui célèbre cette année son 50e anniversaire, accueillait dimanche soir un artiste qui était une vedette internationale bien avant le premier concert inaugural présenté en 1963. Et avec ses tubes immortels, ses classiques écrits pour d’autres et ses influences, Paul Anka a démontré qu’il avait toujours la voix et le feu après 55 ans de carrière.

Par Philippe Rezzonico

Il existe bien peu d’artistes en activité qui ont amorcé leur carrière dans les années 1950 qui peuvent encore assurer comme le monsieur né à Ottawa il y a 71 ans, même si on lui en donne 15 de moins à le voir chanter, danser, improviser et haranguer les spectateurs comme il l’a fait durant plus de deux heures.

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Le Top 50 de Frank (19): la révolution apaisée

Si le Quartet West est le véhicule des ambitions romantico-nostalgiques de Charlie Haden, son Liberation Music Orchestra, lui, se nourrit des inspirations révolutionnaires du contrebassiste.

Par François Vézina

Enregistré en 1990, moins d’un an après son passage à Montréal dans le cadre d’une carte ouverte, Dream Keeper est le troisième opus du LMO.*

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Thomas Fersen : le bel accident de parcours

Thomas Fersen, de retour en mode explosif et festif. Photo courtoisie/Mathieu Zazzo

Anecdote: quand j’ai écouté pour la première fois la copie promotionnelle de Thomas Fersen & the Ginger Accident, j’ai fait rejouer en boucle les deux premières chansons (Donne-moi un petit baiser, Mais oui Mesdames) trois ou quatre fois avant de passer au troisième titre. Séduit d’emblée, dites-vous?

Par Philippe Rezzonico

Au-delà de l’explosion pop, des descentes de cordes et des mélodies imparables, j’avais surtout l’impression de retrouver le Fersen qui m’avait charmé il y a deux décennies avec ses chansons ludiques.

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Americain Idiot, le musical, enfin à Montréal

Peu de gens auraient parié que Green Day allait avoir une longue carrière, en 1994, quand l’album Dookie a propulsé le trio au rang de vedette internationale. En revanche, tout le monde a su que American Idiot était un grand disque dès sa sortie, dix ans plus tard.

Par Philippe Rezzonico

Un grand disque qui a eu droit à son adaptation pour Broadway et dont le musical American Idiot sera présenté pour une première fois à Montréal les 4 et 5 janvier 2014, cinq ans après sa naissance.

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Kanye West: la tournée Yeezus s’amène à Montréal

Kanye West ne fait jamais dans la facilité et il faut s’attendre à ce que la tournée Yeezus qui s’arrêtera au Centre Bell le 14 novembre en mette plein la vue et les oreilles.

Par Philippe Rezzonico

Les billets pour cette prestation (193 $, 168 $, 115 $, 95 $, 73 $, 53 $) seront mis en vente le samedi 28 septembre à dix heures, aux points de vente habituels. La jeune sensation Kendrick Lamar – que l’on a vu à Osheaga cet été – assurera la première partie de Kanye West.

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Le Top 50 de Frank (20): Home Sweet Home

Alliant puissance sonore, arrangements sophistiqués, une vaste palette musicale et un zeste de folie, l’octuor du jamais monotone David Murray est sans doute la formation la plus jouissive du prolixe saxophoniste.

Par François Vézina

Pour le deuxième disque de sa formation de taille moyenne, Murray a fait le choix de la stabilité. L’équipe de choc de l’album précédent, l’excellent Ming, grandement salué par la critique, est de retour. Les musiciens sont prêts à relever le défi et à répéter leurs exploits, sinon à les surpasser.

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Jake Bugg: l’idole impassible au talent fou

Jake Bugg, qui était de passage à Osheaga en août (photo), était de retour à Montréal jeudi soir. Photo courtoisie evenko/Tim Snow

« Oh, my god! Oh, my god! Oh, my god! Oh, my god! Oh, my god! Oh! My! God!!! » J’avais compris dès le deuxième « Oh, my god! ». Pour la jeune femme placée à ma gauche au parterre du théâtre Corona Virgin Mobile, jeudi soir, le dieu, c’était Jake Bugg et personne d’autre.

Par Philippe Rezzonico

Visiblement, rien n’a changé depuis Elvis. Chaque génération possède son idole. Mais nous n’étions certes pas à un spectacle de Justin Bieber ou de One Direction. Bugg est un auteur-compositeur déjà fort valable et un guitariste accompli, à défaut d’être une bête de scène. Bref, une idole qui a vraiment du talent et qui n’est pas pré-fabriquée.

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Spirou, groom de 1938 à aujourd’hui

BRUXELLES – J’ai failli passer devant l’affiche sans la voir, sur la rue Bodenbroeck, à quelques mètres de la Place du Grand Sablon. Normal, elle était dans le passage qui menait à la galerie Petits Papiers. Une belle grande affiche en noir, blanc et rouge. Spirou, groom à tous les étages, peut-on lire, au-dessus d’une reproduction d’une œuvre de Spirou et Spip, dessinée par le légendaire André Franquin.

Par Philippe Rezzonico

Une expo de Spirou, donc? Pas rare en Belgique, surtout en cette année 2013 qui souligne les 75 ans du personnage imaginé par Jean Dupuis et créé par Rob-Vel en 1938. Deux mètres plus loin, une porte vitrée. Dans la pièce, on voit une étagère, vitrée elle aussi, qui contient en autres des puzzles et des jeux Spirou qui doivent dater d’au moins 50 ans. Je pousse la porte… Chic! C’est ouvert.

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Le Top 50 de Frank (21) : des vieux airs au goût corsé

Dix-huit mois après avoir franchi avec bonheur l’étape du studio, le Standard Trio, animé par Keith Jarrett, aborde l’épreuve de la scène. Première étape: Paris. Pas de pépin: le défi est relevé avec panache. Mais pouvait-il en être autrement avec des musiciens aussi chevronnés?

Par François Vézina

Après les audaces libertaires du quatuor américain, les explorations en solitaire et les doux paysages scandinaves, Keith Jarrett passe au sas de son lyrisme fécond, la vieille variété américaine.

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Magie nocturne à Versailles

Les Grandes eaux nocturnes de Versailles. La magie de l'eau, de la lumière et de la musique. Photo Laurent Rezzonico

PARIS – Le roi Louis XIV, parait-il, affectionnait les grands événements tenus au château de Versailles dans ses immenses et somptueux jardins. Il y a bien longtemps que le Roi Soleil ne règne plus sur la France, mais les jardins jalousement conservés et parsemés de fontaines et de bassins se métamorphosent à la nuit tombée pour la présentation des Grandes eaux nocturnes de Versailles.

Par Philippe Rezzonico

Qui n’a pas vu, ne fut-ce qu’en photo, le château et ses jardins à perte de vue? La perspective est tout autre lorsque l’on se présente en face du palais du roi de France à la nuit tombée. Les pavés inégaux sur lesquels on marche après avoir franchi la grille reflètent les ombres qui naissent en raison de l’éclatante lumière qui baigne le palais de mille feux. Le contraste est aussi frappant que spectaculaire.

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