Tom Petty & the Heartbreakers: le grand retour de l’American Boy

Tom Petty & the Heartbreakers. Photo promotionnelle.

Aviez-vous déjà vu Tom Petty sur scène avant son spectacle de jeudi soir au Centre Bell? Si oui, vous l’avez vu – comme moi – dans une autre ville… ou au Forum de Montréal en 1981. Non, je n’y étais pas. Je n’avais pas 20 ans à l’époque et la carrière de Petty et de ses Heartbreakers était jeune.

Par Philippe Rezzonico

Aujourd’hui, Petty est une légende. Peut-être pas pour une large frange du public montréalais – il n’y avait que 8 200 spectateurs au Centre Bell, quand même -, mais assurément aux États-Unis et au Canada anglais. Pas convaincus? En 2010, Petty et ses boys s’offraient un Centre Air Canada bondé avec… Crosby, Stills & Nash en première partie.

Lire la suite

Steely Dan : désormais amoureux des planches

Donal Fagen de Steely Dan. Photo d'archives/Catherine Lefebvre.

Pour un groupe qui a évité la scène durant des décennies, Steely Dan fait du rattrapage depuis quelques années. Son passage mercredi soir au Théâtre St-Denis était son troisième à Montréal depuis 2008 et Walter Brecker n’a peut-être pas tort quand il dit qu’il s’agit peut-être du meilleur band de Steely Dan à avoir jamais foulé les planches.

Tout coulait de source dans la salle de la rue Saint-Denis. Respectant une tradition établie, ce sont les huit musiciens qui accompagnent Brecker et Donald Fagen qui sont venus amorcer le spectacle avec Cubano Chant, ce qui a permis de mesurer le spectre musical de ce groupe qui compte une section de cuivres.

Lire la suite

Le roi lion : plus pour les yeux que pour les oreilles

Le roi lion: spectaculaire...pour les yeux.

Il ne faut pas dix minutes à quiconque n’ayant vu Le roi Lion sur une scène pour comprendre pourquoi le produit dérivé du film d’animation de Disney est devenu le musical le plus populaire qui soit à Broadway, avec plus d’un milliard des dollars de recettes depuis sa création en 1997.

Par Philippe Rezzonico

Mais si l’histoire du jeune Simba qui revient reconquérir son trône des années après la mort de son père Mufasa dont il se croit responsable plait autant aux enfants qu’aux adultes, c’est nettement plus la production spectaculaire que la musique qui retient l’attention.

Lire la suite

Le blues original de Carolyn Fe

Ce qu’il y a de bien avec le blues, c’est qu’il s’agit d’un langage universel que tous peuvent s’approprier, peu importe leurs horizons. Carolyn Fe en est un bel exemple. La chanteuse montréalaise aux racines philippines plonge depuis quelques années dans cet univers qui a vu le jour dans le sud des États-Unis.

Flanquée de ses collègues du Blues collective (Rami Cassab, Tim Allyne, Oisin Little, Dan Legault (Drums), Fe a lancé Bad Taboo, son troisième album, en début 2014. Son précédent disque, Original Sin a reçu le Lys Blues en 2012.

Lire la suite

Les listes de Frank : on tourne!

Don Cheadle a finalement pu entreprendre, le mois dernier, le tournage de la biographie filmée consacrée au grand Miles Davis. L’acteur a dû solliciter le public pour financer son projet, les studios, ces grands amnésiques, se fichant de l’apport du musicien à la culture américaine.

Par François Vézina

Pendant ce temps, la biographie consacrée à Louis Armstrong mettant à l’affiche Forest Whitaker – et annoncée depuis 2008 – demeure dans les limbes (on n’en fait même pas mention dans la page de l’acteur sur Internet Movie Database).

Hollywood n’en a cure du jazz!

Et ça ne date pas d’hier.

Lire la suite

Heavy Montreal 2014 : de bruit, de fureur et de succès

James Hetfield et ses collègues de Metallica ont mis le feu. Photo courtoisie evenko/Tim Snow

Metallica était en train de livrer For Whom the Bells Tolls, samedi soir, quand je me suis retourné pour voir l’ensemble du site du festival Heavy Montréal. À perte de vue, on voyait des spectateurs. Pas un pouce de libre. Nulle part. Pas moins de 45 000 spectateurs étaient rassemblés en un seul et même endroit pour le summum de cette messe métalloïde qui aura finalement duré deux jours.

Par Philippe Rezzonico

Heavy Montréal aura enregistré 75 000 entrées samedi et dimanche, pulvérisant du double le record de Heavy MTL dont la première présentation avait eu lieu en 2008. Outre diverses prestations homériques et un succès tant critique que populaire, plusieurs éléments fournissent des pistes de réponses sur ce que devra être ce festival dans les prochaines années afin qu’il poursuive sur sa lancée afin de s’imposer comme l’incontournable qu’est devenu Osheaga.

Lire la suite

Osheaga, jour 3: Lorde, Arctic Monkeys, The Replacements et Billie Joe

Lorde: le triomphe. Photo courtoisie evenko/Pat Beaudry

Outkast, Jack White, Arctic Monkeys, Skrillex, Lorde, The Replacements, Nick Cave & the Bad Seeds, Foster the People, Modest Mouse, J. Cole, Half Moon Run, Chvrches, Pusha T, The Kooks, Awolnation, Portugal the Man, Old Crew Medecine Show, London Grammar, Hospitality, Alex Nevsky, Temples, Mahaut Modino, Von Pariahs et Royal Blood.

Par Philippe Rezzonico

Présenté comme l’affiche annuelle du festival Osheaga (des plus grosses têtes d’affiches en ordre décroissant), mon parcours des trois derniers jours se décline ainsi. Seulement 24 shows, dont une bonne partie vus à moitié. Paresseux, je sais.

Lire la suite

Osheaga, jour 2 : Jack, Nick… et Elvis

Nick Cave: l'intensité à son meilleur. Photo courtoisie evenko/Pat Beaudry

Après une première journée qui faisait la part belle au hip-hop et aux DJ, les guitares revenaient à l’avant-scène en soirée dans les cases horaires des scènes de la Rivière et de la Montagne au Festival Osheaga, samedi.

Par Philippe Rezzonico

Le ciel lourd et couvert ne nous est pas tombé sur la tête, mais il faut admettre de certains artistes ont travaillé fort afin de crever les nuages. Pour le chroniqueur, cette – plus courte – journée de couverture a été l’occasion de constater que l’on n’a pas besoin d’un « vaisseau spatial » pour satisfaire musicalement le festivalier…

Lire la suite

Osheaga, jour 1: le marathon du boulimique

Andre 3000 et Big Boi, Outkast à Osheaga. Photo Catherine Lefebvre

Il y a plusieurs façons de couvrir un festival de l’envergure de celui d’Osheaga. Mais comme cela fait – déjà – trois semaines que le Festival de jazz est terminé, il y avait comme un manque dans le sang du journaliste. La musique crée une dépendance, vous savez. Donc, l’approche boulimique a été privilégiée.

Par Philippe Rezzonico

Approche boulimique, comme dans « combien de spectacles peut-on voir dans une journée presque complète ? ». Si j’ai bien compté, j’ai dû voir 11 prestations complètes, partielles ou sommaires, vendredi. Suivez le guide.

Lire la suite