Festival Osheaga (2012 à 2014) : les années fastes

Habitée, Florence Welch. Photo courtoisie evenko/Nick Leger

Le Festival Osheaga, qui célèbre son 10e anniversaire ce week-end, est né à un moment où Montréal était déjà surnommée « la ville des festivals ». Était-il nécessaire? Indiscutablement. N’importe quel amateur sérieux de musique voyait ce qui se passait ailleurs (Angleterre, Europe, États-Unis) et souhaitait l’apparition d’un festival de musique du même genre où, justement, bien des genres y seraient représentés.

Par Philippe Rezzonico

On le sait, l’aventure n’était pas gagnée d’avance. Mais l’édition 2015 sera la quatrième à afficher salle comble depuis 2012. Retour exhaustif, mise en contexte et survol des coups d’éclats et des ratés des trois dernières années, les années fastes.

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Festival Osheaga (2009 à 2011) : l’ascension

Chris Martin et Coldplay, les sauveurs. Photo d'Archives/Annick MH De Carufel

Le Festival Osheaga, qui célèbre son 10e anniversaire ce week-end, est né à un moment où Montréal était déjà surnommée « la ville des festivals ». Était-il nécessaire? Indiscutablement. N’importe quel amateur sérieux de musique voyait ce qui se passait ailleurs (Angleterre, Europe, États-Unis) et souhaitait l’apparition d’un festival de musique du même genre où, justement, bien des genres y seraient représentés.

Par Philippe Rezzonico

On le sait, l’aventure n’était pas gagnée d’avance. Mais l’édition 2015 sera la quatrième à afficher salle comble depuis 2012. Retour exhaustif, mise en contexte et survol des coups d’éclats et des ratés pour les années charnières de 2009 à 2011.

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Festival Osheaga (2006 à 2008) : les timides débuts

Kim Gordon et Thurston Moore de Sonic Youth au milieu des années 2000. Photo wikipedia

Le Festival Osheaga, qui célèbre son 10e anniversaire ce week-end, est né à un moment où Montréal était déjà surnommée « la ville des festivals ». Était-il nécessaire? Indiscutablement. N’importe quel amateur sérieux de musique voyait ce qui se passait ailleurs (Angleterre, Europe, États-Unis) et souhaitait l’apparition d’un festival de musique du même genre où, justement, bien des genres y seraient représentés.

Par Philippe Rezzonico

On le sait, l’aventure n’était pas gagnée d’avance. Mais l’édition 2015 sera la quatrième à afficher salle comble depuis 2012. Retour exhaustif, mise en contexte et survol des coups d’éclats et des ratés des trois premières des neuf éditions précédentes.

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Just For Laughs : Neil Patrick Harris, maître de piste et maître du jeu

Animateur des remises des Oscars (cinéma), des Emmy (télévision) et des Tony (théâtre et musicals) aux États-Unis, comédien à la télévision et acteur au cinéma, Neil Patrick Harris est un artiste dont le talent indéniable et les goûts éclectiques se reflètent dans ses divers projets.

Par Philippe Rezzonico

Qu’est-ce que cela donne quand il devient l’animateur d’un gala au festival Just For Laughs, deux soirs durant? Cela mène à un résultat qui ressemble pas mal à ce qu’il nous propose sur d’autres plateformes de diffusion, en définitive, tant sa personnalité et son esprit se reflètent à travers nombre d’artistes qu’il a invité à se produire dans son « Circus Awesomeus ».

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Trente moments pour 30 ans (30): Bagarre au Spectrum (1993)

The Pursuit of Happiness dans les années 1990. Photo promotionnelle.

The Pursuit of Happiness. Cela ressemble bien plus à un slogan de croissance personnelle qu’à un nom de groupe de musique, il faut admettre. Et pourtant, c’était le cas. Contre toute attente, le souvenir lié à la bande à Moe Berg en est un plutôt violent.

Par Philippe Rezzonico

Cela n’a évidemment rien à voir avec les membres du groupe ni à leur musique. Avec des succès tels I’m An Adult Now, She’s So Young, Hard To Laugh et New Language, The Pursuit of Happiness était le prototype du jeune band pop-rock canadien né dans les années 1980 : de bonnes chansons mélodiques, un minimum de conscience sociale, mais rien de trop subversif.

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Les Rolling Stones au FEQ: retour sur un événement gigantesque

Alors? Mémorable, ce passage des Rolling Stones au Festival d’été de Québec? À bien des égards, oui. Quand le gigantisme d’un site (les plaines d’Abraham) va de pair avec de la foule monstre qui s’y trouve (officiellement 102 000 spectateurs, comme l’a révélé Mick Jagger lui-même sur Twitter au lendemain du spectacle) et le statut légendaire des chansons interprétées, pas mal tout le monde y trouve son compte.

Par Philippe Rezzonico

Cela dit, quand un événement de cette magnitude se déroule dans un contexte où tout est plus grand que nature, ce n’est pas une mauvaise idée de prendre quelques heures de recul pour remettre les choses en perspective et de faire quelques constats. Retour sur une journée pas comme les autres.

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FIJM 2015: Trio Marc Cary, bon coeur, ratés techniques

Marc Cary. Photo Becca Meek

Ce n’est jamais un bon signe de voir un musicien grimacer, comme si son instrument le martelait de coups, sur une scène.

Par François Vézina

Dès Beehive, la deuxième pièce présentée par le trio Marc Cary, il était évident que quelque chose clochait sur la scène de l’Astral. Déjà, lors de la pièce précédente, l’auditeur était resté sur sa faim.

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FIJM 2015: Vijay Iver, pianiste cohérent et hors-normes

À son entrée sur la scène de la salle Ludger-Duvernay du Monument National, mercredi, le pianiste Vijay Iyer, grâces lui en soient faites, ne nous a pas souhaité une bonne Canada Day, mais a plutôt fort bien résumé la quintessence du jazz.

Par François Vézina

« (Ce soir), vous entendrez des nouvelles pièces, vous entendrez des anciennes pièces, vous entendrez des choses que nous n’avons jamais encore entendues », a-t-il lancé aux spectateurs.

Il aurait aussi pu nous prévenir, Maître Iyer: ce soir, vous entendrez des choses belles, aventureuses, inouïes… La modestie, sans doute.

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