La profondeur du Festival international de jazz de Montréal

Le Preservation Hall Jazz Band/Photo courtoisie

Le Preservation Hall Jazz Band/Photo courtoisie

Melody Gardot en ouverture et le Preservation Hall Jazz Band en clôture, le trompettiste Christian Scott pour la première série Invitation et le pianiste Kenny Baron pour la seconde. Rufus Wainwright et Emilie-Claire Barlow en mode symphonique, Lauryn Hill, Trombone Shorty et  le Sugarhill Gang pour mettre le feu.

Par Philippe Rezzonico

Entre ces extrêmes, des tas de concerts de jazz avec Steve Coleman, Larry Coryell et Éric Truffaz, la célébration des 75 ans de Blue Note,  des duos féminins tels Karen Young et Coral Egan, les sœurs Wainwright (Martha et Lucy) ainsi que les concerts d’adieu de Guy Nadon et Oliver Jones.

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Steve Hill: de guitar hero à homme-orchestre

Steve Hill/Photo promotionnelle

Steve Hill/Photo promotionnelle

Quiconque qui l’a vu sur une scène dès le milieu des années 1990 l’a su d’emblée : Steve Hill est un as de la guitare. Un roi du manche. Un guitar hero, comme disent les anglos. Mais le plus stupéfiant talent n’est pas un gage absolu de succès dans le monde parfois ingrat de la musique.

Par Philippe Rezzonico

Dans le contexte mondial actuel, on pourrait dire que c’est toujours d’actualité, mais pour Steve Hill, les années de labeur acharné ont finalement rapporté des dividendes. Quand tu t’apprêtes à faire les rentrées québécoises et montréalaises du énième tome d’une série d’albums, ça ne trompe pas.

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Ingrid St-Pierre: tout assumer, tout accomplir

Ingrid St-Pierre/Photo courtoisie

Ingrid St-Pierre/Photo courtoisie

Debout, face au public de La Tulipe suspendu à ses lèvres, Ingrid St-Pierre achève L’éloge des dernières fois avec la douceur et la sensibilité qui la caractérisent, uniquement accompagnée des notes cristallines de la harpe d’Éveline Grégoire-Rousseau.

Par Philippe Rezzonico

Elle boucle ainsi la rentrée montréalaise de son album Tokyo qui n’est rien d’autre qu’une autre tranche de la vie de cette artiste qui maîtrise si bien – et déjà, pourrais-je ajouter – la notion de devoir de mémoire au plan personnel.

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Duran Duran et Nile Rodgers : les machines à danser

Duran Duran et Nile Roggers: une tournée commune et des machines à tubes. Photo promotionnelle

Duran Duran et Nile Rodgers: une tournée commune et des machines à tubes. Photo promotionnelle.

Je l’admets, Duran Duran n’était pas mon groupe de chevet au début des années 1980. Les cinq beaux gosses étaient les favoris de mes amies dont la génération était bien représentée, lundi, au Centre Bell. Mais Duran Duran n’était qu’un boys band en apparence. Simon Le Bon, les trois Taylor et Nick Rhodes ont toujours été des artistes accomplis qui ne m’ont jamais déçu en spectacle.

Par Philippe Rezzonico

Quoique hier, je retournais en courant dans l’enceinte désertée par le Canadien pour une autre raison : la présence de Nile Rodgers et de sa bande de Chic avant Duran Duran, dans ce que j’anticipais comme était le meilleur amuse-gueule de l’année sur les planches.

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Steve Hackett: le gardien du patrimoine

Steve Hackett-promoÀ 66 ans bien sonnés, Steve Hackett, le guitariste londonien, avait l’air d’un jouvenceau hier soir dans un Théatre Maisonneuve affichant complet pour son escale montréalaise de la tournée From Acolyte to Wolflight.

Par Claude Côté

On ne le dira jamais assez: le Québec aime le rock progressif et voue un culte sans bornes à ses pionniers. Chaque rendez-vous avec les Strawbs, PFM, King Crimson  et autres Van Der Graaf Generator qui débarquent de plus en plus rarement chez nous est pour la génération des 45 ans et plus un devoir de mémoire inassouvi, une date obligatoire à l’agenda où le dollar-loisir est allongé avec l’émerveillement  pour les chansons de huit, douze et même vingt-deux minutes, le «prog-rock» comme l’a qualifié hier Steve Hackett et comme le fait Steven Wilson, son plus fidèle propagateur, aujourd’hui.

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Diana Ross : efficacité suprême, plaisir écourté

Diana Ross au Madison Square Garden en 2014/YouTube

Diana Ross au Madison Square Garden en 2014/YouTube

Les journalistes qui assurent la couverture assidue des spectacles ont une qualité qui gâche parfois un peu leur plaisir : ils font leurs devoirs. Comprendre qu’ils se renseignent à fond sur les tournées qui passent et repassent dans la métropole, parfois, au point qu’ils savent à quoi s’attendre. Tant pis si l’on se prive de surprises, nous avons un travail à faire.

Par Philippe Rezzonico

Dans le cas de la tournée In the Name of Love de Diana Ross, qui faisait escale au Centre Bell, deux ans après son passage au Festival de jazz, ça impliquait de savoir si nous allions – ou pas – avoir droit sensiblement au même spectacle qu’à l’été 2014.

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Half Moon Run: quatre garçons dans le vent

Half Moon RunDésignons ça comme étant des conditions gagnantes : le premier de quatre spectacles de Half Moon Run à guichets fermés dans la métropole, environ six mois après la parution de Sun Leads Me On, deuxième opus adopté d’entrée de jeu par les amateurs du groupé formé à Montréal. Et nous étions un vendredi soir….

Par Philippe Rezzonico

En dépit de tous ces éléments qui avantageaient le groupe, encore fallait-il livrer un spectacle à la hauteur des attentes. Et sur cet aspect, Half Moon Run n’a pas raté son retour au bercail.

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