Osheaga Jour 1: Red Hot Chili Peppers, Elle King, The Wombats, Dear Rouge et Kaleo

Des Red Hot Chili Peppers avec du piquant. Photo courtoisie envenko/Pat Beaudry

Des Red Hot Chili Peppers avec du piquant. Photo Twitter Festival Osheaga

Pour la quatrième année de d’affilée, le festival Osheaga affiche complet avant même qu’une note de musique ne soit jouée.  Fidèle à une méthode qui a fait ses preuves lors des dix précédentes éditions de l’événement, on essaie d’en voir le plus possible.

Par Philippe Rezzonico

Au menu de cette première journée : Dragonette, Kaleo, Elle King, Dear Rouge, Wolf Parade, The Wombats, Bloc Party, Cypress Hill, Half Moon Run et Red Hot Chili Peppers.

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Paul McCartney, en personne… à Hamilton

Paul McCartney One on OneHAMILTON – La qualité de l’écran du panneau indicateur du FirstOntario Centre (anciennement le Copps Coliseum) remonte à l’époque de l’ordinateur Commodore 64. Ou presque… Les portes d’accès à l’aréna ne sont de la dimension d’une porte normale de résidence. Ce qui explique les deux files d’attentes de près d’un demi-kilomètre, l’une, le long du boulevard York, et l’autre, sur la rue Bay, parce que Paul McCartney est en ville.

Par Philippe Rezzonico

C’est une première. Jamais l’ex-Beatle n’avait donné un spectacle dans la ville industrielle canadienne avant jeudi soir. Remarquez, le Copps Coliseum n’a jamais accueilli d’équipe de hockey professionnelle de la Ligue nationale depuis sa construction non plus… Il y a des rêves qui mettent plus de temps à se réaliser que d’autres. Et d’autres, qui demeurent inassouvis à jamais.

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John Fogerty: le rocker à la fougue éternelle

John Fogerty: une énergie, des chansons et une attitude empreinte de fouge. Photo courtoisie Lacce Benda

John Fogerty: une énergie, des chansons et une attitude empreinte de fougue. Photo courtoisie Lacce Benda

« Those were the best days of my life » chante Bryan Adams, dans Summer of 69. Dans les faits, la phrase s’avère plus fondée quand on parle de John Fogerty. L’été… Que dis-je… l’année 1969 a bien été celle du leader de Creedence Clearwater Revival. Et peut-être 1970, aussi, comme on l’a constaté, mardi soir, au Centre Bell.

Par Philippe Rezzonico

Du 5 janvier 1969 au 7 décembre 1970, CCR a mis en marché 5 albums (Bayou Country, Green River, Willy and the Poor Boys, Cosmo’s Factory, Pendulum) qui ont fait l’histoire :  une production effrénée d’une qualité renversante. Plus de 45 ans plus tard, les deux-tiers des chansons interprétées au Centre Bell étaient tirées de ces albums.

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La frénésie colorée du Comiccon

Quand même fort réaliste, ce Jason, n'est-ce pas?

Quand même fort réaliste, ce Jason, n’est-ce pas?

À 14h45 vendredi, la file d’attente pour accéder au Commicon de Montréal partait de l’extrémité Ouest du Palais des congrès, pour se rendre jusqu’aux portes du métro, à l’extrémité Est, soit un demi-kilomètre plus loin. Et on parle d’une queue de six rangées de large, selon les types d’entrées (passe pour trois jours, pour une journée, etc..).

Par Philippe Rezzonico

On le sait, le Commicon est devenu non plus un événement de geeks finis, mais quelque chose qui ressemble à un phénomène social de culture populaire entre les personnages nées de l’imaginaire des créateurs de bandes dessinées, ceux du cinéma, des séries télévisées et des films d’horreur.

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FIJM 2016 (jour 3) : le trio de Chick, le spectacle de Christian

Chick Corea, Christian McBride et Brian Blade. Photo courtoisie FIJM/Victor Diaz Lamich

Chick Corea, Christian McBride et Brian Blade. Photo courtoisie FIJM/Victor Diaz Lamich

Il est toujours sympathique de voir des artistes d’une vieille génération embrasser les habitudes d’une plus jeune. Il fallait voir Chick Corea arriver sur la scène de la Maison symphonique, vendredi, et se mettre à mitrailler la foule avec son téléphone intelligent dans les quatre coins de la salle.

Par Philippe Rezzonico

C’était encore plus sympa le voir échanger, partager et rigoler avec  ses « deux génies », le contrebassiste Christian McBride et le batteur Brian Blade, qui comptent parmi les meilleurs sections rythmiques qui soient.

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FIJM 2016 (jour 2) : la performance selon Hiromi

Hiromi. Photo Muga Miyat

Hiromi. Photo courtoisie/Muga Miyaharatake

Un piano, une batterie, une basse. Ça pourrait ressembler à la configuration d’un trio classique de jazz, mais ce n’est pas le cas. La batterie, presque qu’aussi gigantesque que celle de Carl Palmer, trahit ses intentions. La basse, avec son fil blanc bien visible et ses six cordes, n’est pas certes pas commune. Et devant les ivoires du piano, il y a Hiromi.

Par Philippe Rezzonico

La Japonaise semble sortie d’un manga imprimé du pays du Soleil levant. Chevelure touffue et bien relevée, sourire de poupée de porcelaine, souliers spectaculaires… Mais tout ça, est trompeur. Dès qu’elle s’installe au piano, Hiromi Uehara devient une boule d’énergie incontrôlable.

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