Chicago/Earth Wind and Fire: à deux, c’est mieux

Le groupe Chicago/Chicagotheband.com

Le groupe Chicago/Chicagotheband.com

Un groupe de Blancs venu de la ville des vents. Un groupe de Noirs dont les symboles sont la Terre, le vent et le feu. À bien égards, Chicago et Earth Wind and Fire s’adressaient à des publics forts différents, quand ils ont vu le jour, au tournant des années 1960 et 1970.

Par Philippe Rezzonico

Plus de 45 ans plus tard, le pop rock teinté d’effluves jazz de Chicago et la musique pop soul baignant dans le funk d’Earth Wind and Fire ont rejoint un même public universel et multiculturel.

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Les 51èmes de Frank: Rauque and roll

adams-pullen-vanguardUn vent de folie enfièvre le Village Vanguard en ce soir d’août de 1983. La tempête est déclenchée par l’un des plus beaux quatuors des années 1980: celui qu’animaient deux musiciens qui se sont connus et appréciés chez Charlie Mingus: le saxophoniste George Adams et le pianiste Don Pullen.

Par François Vézina

Choix du producteur de l’album? Ordre choisi par Adams et Pullen lors du concert? Quatre pièces ‑ chacune dépassant les 13 minutes ‑ figurent au programme.

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Les 51èmes de Frank: l’art de siffler dans la meute

muhal-blu-blu-bluA la fois concertant et déconcertant, cet album s’inscrit fort bien dans la lignée de l’oeuvre de Muhal Richard Abrams, un compositeur qui aime faire éclater les conventions pour créer un univers bien personnel tout à fait captivant.

Par François Vézina

Oeuvre concertante, car le compositeur met en son un fougueux dialogue entre un instrument et sa grande formation. Oeuvre déconcertante, car l’instrument en question est… le sifflement.

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Le train filant à toute allure des Doobie Brothers

John McFee, arrivé en 1979, et les membres fondateurs Tom Johnston et Patrick Simmons. Photo Andrew Macpherson

John McFee, arrivé en 1979, et les membres fondateurs Tom Johnston et Patrick Simmons. Photo courtoisie Andrew Macpherson

Salle Wilfrid-Pelletier, le 5 juillet 2010. Le Steve Miller Band et The Doobie Brothers se partagent l’affiche au Festival international de jazz de Montréal. Le groupe de la Côte ouest américaine est le premier à se produire sur scène. Je me disais que j’aurais inversé les rôles. Simple question de rythme et de répertoire.

Par Philippe Rezzonico

J’avais vu juste. Tom Johnston, Patrick Simmons, John McFee et leurs collègues ont largué d’entrée de jeu leurs bombes fédératrices. Surpris par cette attaque musicale digne d’un train qui file à toute allure, la foule est restée abasourdie durant quelques chansons avant de se lever et de transformer la grande Wilfrid en salle intimiste où tout le monde a fait la fête.

En dépit de tout son talent, ce soir-là, Steve Miller s’est quelque peu fait voler le show. D’autant plus qu’il a invité Simmons – qui était déchaîné – à venir jouer trois chansons avec lui durant son set.

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La bousculade des 51èmes de Frank

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En juillet 2012, l’hôte de ce blogue, parti à la chasse aux concerts européens de Bruuuuuce!, si ma mémoire est fidèle, m’invita en ce lieu pour que je relate quelques concerts du Festival international de jazz de cette année-là.

Par François Vézina

Se doutait-il qu’il venait de créer un monstre?

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