Vingt-cinq ans Born to run on the road


Billet-1992.JPEGFaceboook a l’habitude de nous rappeler nos «souvenirs» d’il y a deux ou trois ans. Ça n’existait pas en 1992. Pas grave. Ce soir, dans ma bagnole, une chanson entendue au hasard de mon iPod (Cover Me) m’a rappelé où je me trouvais il y a exactement 25 ans.

Par Philippe Rezzonico

Ce soir-là, j’étais au Meadowlands Arena, au New Jersey, pour voir l’un des spectacles de la résidence coup d’envoi de tournée mondiale de Bruce Springsteen. Banal, à priori, mais il s’agissait de mon tout premier spectacle vu à l’étranger.

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Il y a 50 ans, un géant disparaissait

 

John ColtraneIl y a 50 ans , le 17 juillet 1967 disparaissait John Coltrane. Il était âgé d’à peine 40 ans. Un crabe l’avait pincé trop fort, jetant dans le deuil et le désarroi toute une génération de musiciens.

Par François Vézina

Son pouvoir gravitationnel était si puissant que peu de musiciens (pour ne pas parler que des saxophonistes) ont pu échapper à son attraction.

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FIJM: une finale aux couleurs des Nations Unies

Thomas M. Lauderdale et China Forbes. Photo Victor Diaz-Lamich/Courtoisie FIJM

Thomas M. Lauderdale et China Forbes. Photo Victor Diaz-Lamich/Courtoisie FIJM

Mon parcours de la dernière journée du 38e Festival de jazz pourrait se résumer à ceci : c’était la journée des Nations Unies.

Par Philippe Rezzonico

Comment pourrait-il en être autrement quand tu amorces ton parcours à 15 heures, lors de la matinée de Pink Martini?

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La famille élargie de Ravi Coltrane

Ravi Coltrane, lors de son programme de jeudi avec le pianiste David Virelles. Photo Valérie Gay-Bessette/Courtoisie FIJM

Ravi Coltrane, lors de son programme de jeudi avec le pianiste David Virelles. Photo Valérie Gay-Bessette/Courtoisie FIJM

La plupart des artistes qui viennent jouer au Festival de jazz arrivent avec leurs compositions et leurs musiciens. Ravi Coltrane n’a pas fait exception pour son deuxième volet de sa série Invitation au Gèsu, mais il avait aussi amené sa famille élargie.

Par Philippe Rezzonico

Et pour être bien sûr que tout le monde soit sur la même longueur d’ondes, il a rectifié l’annonce faite par la présentatrice d’entrée de jeu. Oui, E. J. Strickland était bien là, mais à la batterie. Le guitariste Adam Rogers également, mais Dezron Douglas était à la contrebasse et non pas Yunior Terry. Il y avait une erreur dans le programme.

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Four Tops et O’Jays : la soirée «notre moins un»

Eddie Levert et Eric Nolan Grant. Même sans un membre, le surnom « mighty» était tout à fait approprié. Photo Victor Diaz-Lamich/Courtoisie FIJM

Eddie Levert et Eric Nolan Grant. des O’Jays. Même sans un membre, le surnom « mighty» était tout à fait approprié. Photo Victor Diaz-Lamich/Courtoisie FIJM

Ma collègue Émilie Perreault, journaliste culturelle au 98,5 FM, présente occasionnellement à l’émission de Paul Arcand une critique d’un spectacle qu’elle a vu la veille avec un collègue ou une personnalité. Elle appelle ça, sa chronique « mon + 1 ».

Par Philippe Rezzonico

Hier, le programme double mettant en vedette les Four Tops et les O’Jays au Festival de jazz aurait pu se nommer « notre moins un », en ce sens que les deux groupes se sont présentés sur la scène de la salle Wilfrid-Pelletier privés d’un membre. Ce n’est pas drôle de vieillir, comme disait ma mère…

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Still Dreaming: le rêve toujours vivant

Joshua Redman, Scott Colley, Brian Blade et Ron Miles. Photo BenoirRoussdeau/Courtoise FIJM

Joshua Redman, Scott Colley, Brian Blade et Ron Miles. Photo Benoit Rousseau/Courtoise FIJM

« C’est un peu curieux, parce que, finalement, nous faisons l’hommage de l’hommage. Mais bon…»

Par Philippe Rezzonico

C’est ainsi que le saxophoniste Joshua Redman a quelque peu ironisé, mardi, à la Maison symphonique, sur l’intention qui a mené à la création du quartette Still Dreaming, qu’il forme depuis 18 mois avec ses collègues Ron Miles (cornet), Scott Colley (contrebasse) et Brian Blade (batterie).

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King Crimson : le triomphe absolu

Tony Levin et Robert Fripp en photographes amateurs au terme du triomphal concert de King Crimson. Photo Frédérique Ménard-Aubin/Courtoisie FIJM

Tony Levin et Robert Fripp en photographes amateurs au terme du triomphal concert de King Crimson. Photo Frédérique Ménard-Aubin/Courtoisie FIJM

On peut débattre jusqu’à demain matin, mais il est difficile de penser qu’un groupe dont les racines remontent au tournant des années 1960-1970 puise être aussi pertinent, musicalement parlant, que King Crimson l’a été lundi soir, à la salle Wilfrid-Pelletier.

Par Philippe Rezzonico

On sait que la formation actuelle regorge de musiciens chevronnés, mais encore faut-il livrer la marchandise. Ce que l’on a entendu était probablement au-delà des attentes les plus folles de n’importe quel amateur de longue date du groupe, ce qui, dans les faits, représentait le profil du festivalier qui s’était déplacé pour assister à cette soirée au Festival de jazz.

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FIJM : Hamasyan et Stetson, comme le calme et la tempête

Tigran Hamasyan/Photo Frédérique Ménard-Aubin/Courtoisie FIJM

Tigran Hamasyan/Photo Frédérique Ménard-Aubin/Courtoisie FIJM

Il y a de ces affiches au Festival de jazz qui n’annoncent pas vraiment à quel point le spectateur peut sortir d’une salle. Ce genre d’affiche où, à priori, il y a une complémentarité évidente entre deux musiciens. Du moins, sur papier. Mais sur scène. Rien n’est moins sûr.

Par Philippe Rezzonico

Sur papier, l’affiche commune qui présentait samedi soir à la Maison symphonique Tigran Hamasyan et Colin Stetson semblait aller de soi. Tigran, Arménien, est un pianiste. Colin, un Américain désormais domicilié à Montréal, est un saxophoniste et un clarinettiste. Disons que le piano et le cuivres, en jazz, ça va de soi.

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Les 51èmes de Frank: rédemption pour un archange déchu

Chet Baker-StrollinÉtonnant Chet Baker. Sa vie avait beau être un bordel permanent, mais, une fois installé sur une scène ou dans un studio, le trompettiste pouvait se transformer en parangon de la sérénité et de la maîtrise de soi.

Par François Vézina

Enregistré lors d’un concert en Allemagne, l’archange déchu du jazz est entouré de deux bons gratteux de cordes, Philip Catherine et Jean-Louis Rassinfosse, qui l’épaulent solidement.

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FIJM: la soirée de blues que j’ai failli ne jamais voir

Charlie Musselwhite et ses musiciens Photo Frédérique Ménard-Aubin/Courtoisie FIJM

Charlie Musselwhite et ses musiciens Photo Frédérique Ménard-Aubin/Courtoisie FIJM

Depuis des années, le Festival international de jazz nous offre des programme double ou triple de blues qui ont de quoi rassasier les plus exigeants amateurs du genre.

Par Philippe Rezzonico

Cette année, l’affiche de vendredi soir proposait Buddy Guy, Charlie Musselwhite, ainsi que Steve Hill et Matt Andersen en duo. Compte-rendu.

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