Il y a peu de choses aussi subjectives que la perception que l’on peut avoir d’un artiste et de son œuvre. Et cela s’applique particulièrement bien dans le cas de Joe Jackson qui était de retour à Montréal, jeudi, afin de présenter sa tournée rétrospective Four Decade.
Par Philippe Rezzonico
Pour l’adolescent que j’étais à la fin des années 1970, Joe Jackson était le proverbial joker dans le jeu de cartes : une fougue similaire à celle du mouvement punk né quelques années plus tôt duquel il conservait l’essence, mais aussi un esthétisme pop, soul et même jazz, génial fourre-tout qui s’inscrivait à merveille dans un autre courant musical nommée new wave.