Dès que Claudia Larochelle a su écrire, elle n’a jamais cessé de le faire. Par plaisir, nécessité ou besoin. Elle écrit. Tout le temps. C’est viscéral. De là à être publiée, c’était un pas à franchir qui allait de soi.
Par Philippe Rezzonico
Que ce soit en qualité de journaliste, pigiste, chroniqueuse, auteur de nouvelles, ou même de co-directrice de projet littéraire, comme ce fut le cas avec le collectif Amour et libertinage (Les 400 coups) paru plus tôt cette année, cela fait déjà un bout de temps que l’on peut savourer son écriture imagée, fluide et nerveuse.
Les bonnes filles plantent des fleurs au printemps (Leméac), paru ce mois-ci, représente néanmoins un immense bond en avant : un premier ouvrage signé entièrement de sa plume. Un recueil de nouvelles fictives dont les thèmes, sources d’inspiration et personnages remontent aussi loin dans sa mémoire que lorsque qu’elle n’écrivait que pour elle-même, dans son journal intime.

Claudia Larochelle est fascinée par les personnages féminins de tous les âges.
«Petite, dès que j’avais beaucoup de peine ou un trop plein d’émotion, je me dirigeais vers un calepin ou un crayon, se souvient-elle. Comme si je n’avais pas d’autre option. C’était une activité ludique. À 13 ans, quand j’ai remporté un concours de poèmes, j’étais décidée à être publiée un jour.»
Ses personnages fétiches, ce sont des femmes. Les femmes avec un grand « F », devrait-on ajouter, tant son spectre de visages est aussi varié que les émotions que ces derniers véhiculent. Enfants, adolescentes, adultes ou aînées, passionnées, adorables, tendues ou désespérées, on s’engouffre dans les pages du bouquin en ayant l’impression de plonger dans des univers qui couvrent tous les espaces-temps.
De l’enfance à l’âge d’or
«Les personnages féminins de tous les âges me fascinent. À toutes les périodes de leur vie, parce qu’il se passe quelque chose. Tout le temps. Il y a toujours une pierre sous laquelle grouille un paquet d’émotions. Comment pense une femme de 80 ans ? Ça m’intéresse. L’adolescence, quand le corps d’une jeune femme change en même temps que le regard de l’autre, c’est révélateur. D’autant plus que ce qui est aujourd’hui ne sera plus demain », précise celle qui note que certaines nouvelles ont été écrites il y a une dizaine d’années.
La kyrielle de personnages mis en scène va des amoureuses aux désespérées, des belles têtes aux femmes dévastées, toutes, en quête de quelque chose. Le lecteur masculin ne se sentira pas exclu à la lecture de ces nouvelles, pourtant toutes offertes en mode narratif féminin et majoritairement rédigées au « je ». Un peu comme si « le regard de l’autre » dont parle Claudia Larochelle, était celui, inévitable, des hommes.
«L’homme est une bibitte étrange qui me fascine aussi (rires), mais ici, l’homme est en filigrane. Ce n’est pas à lui que je donne la parole. La parole est celle de toutes ces femmes dépeintes dans le livre qui sont des personnages fictifs », assure-t-elle.
La condition des femmes
Désir, sexe, solitude et maternité sont quelques-uns des thèmes récurrents de ce bouquin qui se dévore plus qu’il ne se lit, comme si les femmes de toutes conditions ne pouvaient y échapper.
«La maternité est un sujet qui m’inspire. Un livre phare pour moi, que j’ai relu souvent, a été Journal de la création, de Nancy Huston. Ce parallèle entre la maternité et la création m’a toujours attirée, même si je ne sais pas si je serai mère un jour.
«Et le combat mené par nos mères, grands-mères et arrière-grands-mères m’interpelle. Il y a une volonté des femmes de briser des chaînes, de s’extirper d’un carcan ou d’une condition sociale. Ça, c’est quelque chose d’intemporel. Dans nos sociétés occidentales, les femmes sont plus libres qu’avant, mais le prix à payer est assez cher.»
– Et ces personnages, ce sont toutes de bonnes filles ?
« Non. Elles ont le vernis tout écaillé et elles ne sont pas parfaites. Comme moi, elles sont tannées d’entrer dans les structures établies : « Va faire ton jogging ! Ne bois pas ! Ne fume pas ! » Ce qui est lisse partout m’énerve au plus haut point. Peuvent-elles tout simplement exister ? »
• Claudia Larochelle
• Les bonnes filles plantent des fleurs au printemps (2011)
• Leméac, 121 pages
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