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En juillet 2012, l’hôte de ce blogue, parti à la chasse aux concerts européens de Bruuuuuce!, si ma mémoire est fidèle, m’invita en ce lieu pour que je relate quelques concerts du Festival international de jazz de cette année-là.

Par François Vézina

Se doutait-il qu’il venait de créer un monstre?

Piqué au jeu, je lui proposa l’année suivante une série de chroniques portant sur mes 50 albums de jazz préférés. C’était ma façon à moi de célébrer mon demi-siècle.

La série a reçu un assez bon accueil, meilleur à celui ce que prévoyais (en fait, à part quelques amis mordus, je me demandais bien qui me lirait). Aujourd’hui encore, quand je rencontre un lecteur qui me remercie pour lui avoir recommandé tel ou tel album, je savoure l’instant comme un triomphe personnel.

Mais voilà, tel un papa de fin de semaine voyant arriver le dimanche soir, j’ai dû me résigner à laisser dans l’ombre une foule d’autres albums, presque aussi passionnants, qui se sont bousculés pour entrer dans mon Panthéon.

D’où l’idée de créer cette nouvelle chronique ‑ et pour faire plaisir aussi à ceux qui ont regretté l’absence de ma prose pour des raisons indépendantes de ma volonté et de celle de Philippe au cours du dernier FIJM.

Ces laissés pour compte méritent bien qu’on leur parle d’eux, quand même.

Ils sont quand même nombreux ces 51èmes. Pour le moment, j’ignore même leur effectif. S’il n’y a plus d’ordre de préférence (je les aime tous d’égale façon, enfin presque), je respecterai toujours certaines lignes directrices de ma série précédente: pas de coffret, pas de best-of et le temps de probation demeure à plus ou moins trois ans. Et je compte éviter de parler du même artiste deux fois d’affilée.

Et s’il me reste du temps, je pondrai quelques listes de mon cru.

Bonne lecture.

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Les 51èmes de Frank commencera le week-end prochain