Le 22 septembre 2011, le blogue sur lequel vous vous trouvez présentement apparaissait dans le cyberespace avec la critique du spectacle d’Arcade Fire présenté la veille au Métropolis. Un an, déjà… C’est fou comme le temps passe vite. D’autant plus vrai quand on fait ce qu’on aime.
C’était ça, la motivation première : continuer à couvrir la scène artistique comme c’était le cas depuis plus de 25 ans. Il y avait aussi le désir d’écrire. Rien à voir avec le réel talent des écrivains, entendons-nous, mais quand même. Écrire, ça demeure une forme de dépendance pour les journalistes, heureusement, pas trop nocive…
Je me disais que ce regard éminemment personnel sur certains pans de la culture d’ici et d’ailleurs allait intéresser 22 amis et 37 collègues… Sur ce point, je me suis royalement gouré. Depuis son ouverture, ce site a fait l’objet de plus de 725 000 clics. Des chiffres ridicules, dans l’absolu, quand on mesure l’immensité du web, mais jamais je n’en aurais espéré autant.
Remerciements d’usage bien sentis et sincères, donc, à Richard Bousquet, Diane Bellavance et Marc Decourt, qui m’ont aidé à mettre le tout en place. Le collègue Bousquet a également contribué de sa plume, tout comme mon vieux pote et confrère François Vézina. Que voulez-vous ? On ne peut être partout, même si on essaie fort.
De grosses bises à Frédérique Tiéfry, qui s’est assurée que nombre de critiques, opinions, coups de cœur et coups de gueule soient compréhensibles pour tous.
Remerciements extrêmement chaleureux aux collègues Catherine Lefebvre, Alain Décarie, Rogerio Barbosa, Annik MH de Carufuel, Pascal Ratthé et Olivier Jean, qui m’ont ouvert gracieusement leurs archives personnelles de photos en plus d’aller en prendre d’autres pour Rue Rezzonico. Avec eux, une image vaut bien plus que mille mots et ça m’évite d’en écrire 500 de plus…
Merci à tous les collègues, amis, connaissances et internautes qui ont relayé dans les réseaux sociaux les quelque 320 textes répertoriés sur ce site en un an, et une pensée particulière à Sylvain Cormier, du Devoir, Annie-Soleil Proteau, désormais animatrice à Deux filles le matin, et à Pascale Lévesque – qui est partout -, qui ont contribué à faire connaître ce site comme je n’aurais jamais pu le faire.
Et, évidemment, mille mercis à tous ceux qui lisent les petits caractères reproduits ici. Sur ce plan, les journalistes ne sont pas différents des écrivains : leur mission n’est certes pas la même, mais sans lecteurs, tout ce qu’ils écrivent est complètement futile et inutile.
Voilà. L’an deux est commencé. On continue.
Philippe Rezzonico