En musique, la valeur n’attend pas le nombre des années

Il s’est dit et écrit bien des choses la semaine dernière, quand le leader étudiant Léo Bureau-Blouin a annoncé sa décision de briguer les suffrages de la prochaine élection provinciale sous la bannière du Parti québécois dans la circonscription de Laval-des-Rapides. Je laisse le soin à d’autres de commenter l’aspect politique de la chose.

Par Philippe Rezzonico

En revanche, il importe de revenir sur le commentaire le plus souvent entendu en regard de cette annonce, tant de la part de commentateurs crédibles et chevronnés que d’insupportables représentants de médias poubelles : le fait que le candidat Bureau-Blouin soit trop jeune.

Du tout… Dans toutes les sphères d’activités, la valeur n’attend pas le nombre des années. Surtout pas dans le milieu de la musique.

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54e Gala des Grammys : Adele et le buffet libre-service

 

Adele, que l'on voit lors de l'un de ses passages à Montréal, a dominé la 54e remise des prix Grammy. Photo d'archives. Courtoisie Catherine Lefebvre.

On attentait Adele et Adele a volé le show. Et raflé toutes les statuettes d’importance avec un record à la clé. Pour le reste, nous avons eu quelques solides performances mais encore plus de prestations à oublier. Et l’ombre de Whitney Houston, omniprésente, aura torpillé le gala plutôt que de lui insuffler une réelle émotion, hormis la performance de Jennifer Hudson. Au final, cette 54e remise des prix Grammy aura trop souvent été un gros buffet libre-service.

Par Philippe Rezzonico

Album par excellence et album de l’année catégorie pop vocal (21), chanson par excellence, enregistrement de l’année (remis au réalisateur du single) et meilleur clip (court) pour Rolling In the Deep, ainsi que meilleure performance vocale féminine individuelle (Someone Like You): La Britannique de Tottenham aura fait un carton plein, remportant six statuettes dans autant de catégories où elle était en lice et égalant la marque de Beyoncé, qui avait remporté six Grammys il y a trois ans.

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Marché du disque américain : pas de baisse en 2011

Pour la première fois depuis 2004, les ventes de musique aux Etats-Unis en 2011 ont été supérieures à celles de l’année précédente. Pas de beaucoup. Un seul petit point de pourcentage de hausse selon les chiffres compilés par Neilsen SoundScan. Simple année de répit avant une autre descente aux enfers ou début d’une véritable relance à moyen terme ? Voyons ça de plus près.

Par Philippe Rezzonico

Donc, 330,57 millions de disques vendus – tous formats confondus – au pays de Barack Obama, comparativement à 326,15 millions en 2010, soit 4, 420 millions d’unités de plus. Ce n’est pas ce chiffre qui retient l’attention. Ce qui frappe, c’est la hausse de 20 pour cent des albums numériques (de 86,3 millions à 103,1 millions) par rapport à la baisse de six pour cent des disques physiques.

Combien de fois avons-nous entendu ces dernières années que la hausse des ventes numériques ne compense pas la baisse des ventes albums physiques? Dans à peu près tous les textes et analyses sur le sujet. Ce n’est plus vrai. Du moins, aux Etats-Unis, en 2011.

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Bilan disques 2011 (2) : albums pour humeurs changeantes

Pat et Dan. The Black Keys. Photo courtoisie.

Nous avons tous un rapport différent avec la musique. Parfois, on choisit celle que l’on veut écouter selon notre état d’esprit. Tantôt, c’est la musique qui dicte notre humeur en raison de son pouvoir de séduction.

Par Philippe Rezzonico

Bref, dresser une liste d’albums marquants de 2011 dans l’océan de la production mondiale devient d’année en année une tâche plus ardue que jamais pour des raisons sur lesquelles on reviendra l’an prochain.

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