En musique, la valeur n’attend pas le nombre des années

Il s’est dit et écrit bien des choses la semaine dernière, quand le leader étudiant Léo Bureau-Blouin a annoncé sa décision de briguer les suffrages de la prochaine élection provinciale sous la bannière du Parti québécois dans la circonscription de Laval-des-Rapides. Je laisse le soin à d’autres de commenter l’aspect politique de la chose.

Par Philippe Rezzonico

En revanche, il importe de revenir sur le commentaire le plus souvent entendu en regard de cette annonce, tant de la part de commentateurs crédibles et chevronnés que d’insupportables représentants de médias poubelles : le fait que le candidat Bureau-Blouin soit trop jeune.

Du tout… Dans toutes les sphères d’activités, la valeur n’attend pas le nombre des années. Surtout pas dans le milieu de la musique.

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Whitney Houston : le culte de la mort, le réflexe du commerçant

Le phénomène n’est pas nouveau, mais chaque fois, il fascine. La disparition prématurée et brutale d’une icône de la musique mène obligatoirement à une sanctification de l’artiste et de l’oeuvre. Whitney Houston ne fait pas exception à la règle depuis quelques jours. Pourquoi ?

Par Philippe Rezzonico

La première fois que j’ai mesuré la chose de visu, c’était à l’adolescence, lors du décès d’Elvis. Au lendemain de sa mort, le16 août 1977, tous les magasins de disques – cette espèce en voie de disparition – alignaient ses albums, 45-tours, cassettes quatre et huit pistes, comme des soldats au défilé.

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Hommages 2011 : à chacun ses disparus

Clarence Clemons, le Big Man du E Street Band. Photo d'archives.

Chaque année, le constat est immuable. De grands artistes disparaissent. Et vous voyez apparaître des listes interminables sur le sujet en raison des ravages de la Grande Faucheuse.

Par Philippe Rezzonico

Ici, on va faire pareil, mais on va faire différent, d’accord ? Pas question de dresser une liste qui semblerait à peu près exhaustive, même si l’on ne tient compte que des disparus en musique ou en cinéma. Il n’y a pas loin d’une centaine de noms que l’on pourrait retenir, à commencer par les monstres sacrés que sont Elisabeth Taylor et Alys Robi, Annie Giradot et Claude Léveillée.

En fait, ça sera une très, très courte liste. Dix noms, seulement. Pourquoi ceux-là ? Non, non… Pas au mérite. Tout le monde est égal devant la mort. Pour des raisons que j’explique, ces artistes ou leur œuvre m’ont marqué plus que d’autres. Tous les ans, c’est pareil : nous avons chacun nos disparus.

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