OTTAWA – Montréal a beau être une des dix villes les plus hip de la planète, dixit le New York Times, elle a parfois la fâcheuse habitude de battre froid certains grands du passé. Bob Seger, tiens.
Par Philippe Rezzonico
Plus de 50 millions de disques vendus et une douzaine de monuments qui tournent en rotation sur toutes les stations de rock classique de la planète n’y font rien. Bob, son dernier passage à Montréal remonte à une trentaine d’années. Dans un Forum pas plein.
Il n’est pas le seul, remarquez. Tom Petty et ses Heartbreakers ainsi que The Pretenders comptent parmi les oubliés de notre mémoire locale. Pas assez populaires auprès du public francophone et dont la masse critique d’amateurs anglophones n’est pas suffisante pour justifier une présence en aréna.