Heart et Sheryl Crow: les décisions éditoriales

Heart-SherlyOn va parfois voir un concert en se disant qu’on a bien failli pas y avoir droit. Ou pour renouer avec un artiste ou un groupe. Avec Heart et Sheryl Crow, mardi, au Centre Bell, les deux conditions étaient respectées.

Par Philippe Rezzonico

Pour un grand nombre des 8 816 spectateurs présents au Centre Bell, ce concert de Heart était un énième concert depuis 2011 à Wilfrid-Pelletier – et le retour à la scène des sœurs Wilson après des années de pause.

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Gorillaz : grooves, animation et conscience sociale

Facebook Gorillaz-Deholm Hewlet

Facebook Gorillaz-Deholm Hewlet

La foule hurlait à pleins poumons dans le Centre Bell, mardi soir, quand Damon Albarn s’est approché au-devant de la scène pour prendre la parole : « Il y a près de dix ans, on lançait Plastic Beach. Ce n’était pas très à la mode de parler de recyclage et de réchauffement de la planète. Cela semble pas mal plus urgent aujourd’hui, n’est-ce pas? »

Par Philippe Rezzonico

Et sous la clameur des 9000 spectateurs présents – dont quelques-uns avaient visiblement pris acte du terrifiant rapport du GIEC portant sur l’environnement -, Gorillaz a interprété la chanson de l’album du même nom pendant que des extraits de presque tous les vidéos présentés dans le concert jusque-là – et de nouvelles images – défilaient sur les écrans.

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El tornado Shakira en Centro Bell

La tornade Shakira au Centre Bell. Photo Kevin Masur Getty Imagres pour Live Nation

La tornade Shakira au Centre Bell. Photo courtoisie Kevin Mazur-Getty Images pour Live Nation

Il y avait muchas personas, mercredi soir, au Centro Bell. Non, il n’y a pas de fautes de frappe. En fait, j’avais l’impression que tous les latins de Montréal étaient présents au concert de Shakira.

Par Philippe Rezzonico

Peut-être pas tous, mais on entendait causer espagnol bien plus qu’en anglais ou en français pour le retour de la Colombienne après huit ans d’absence. Une artiste que l’on a bien failli ne plus revoir, d’ailleurs.

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Carlos Santana : mercure à la hausse au Centre Bell

Carlos Santana/Photo d'archives/Chantal Poirier

Carlos Santana/Photo d’archives/Chantal Poirier

Quand le printemps ressemble encore beaucoup trop à l’hiver, il n’y a rien de tel qu’un concert brûlant de passion et d’intensité pour faire grimper le mercure. Et Carlos Santana s’est fort acquitté de la tâche, mercredi soir, au Centre Bell.

Par Philippe Rezzonico

Il y a plusieurs façons d’analyser le spectacle d’un artiste qui a pratiquement 50 ans de carrière : la quantité d’immortelles qu’il offre, la durée du concert, l’instrumentation privilégiée, la complicité avec le public, les affres – ou pas – du temps sur l’artiste, les effets spéciaux., etc.

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Bob Dylan, le prix Nobel de littérature, au Centre Bell

Bob DylanLe prix Nobel 2016 de littérature sera au Centre Bell le 30 juin prochain, durant le Festival international de jazz de Montréal. On parle, bien sûr, de Bob Dylan, qui ne s’est pas produit à Montréal depuis le mois de novembre 2012.

Par Philippe Rezzonico

Ce énième passage du Never Ending Tour de l’Américain chez nous sera son deuxième au FIJM, après une présence à la Place des Arts en 2007, quand le festival lui avait remis le Spirit Award.

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Chicago/Earth Wind and Fire: à deux, c’est mieux

Le groupe Chicago/Chicagotheband.com

Le groupe Chicago/Chicagotheband.com

Un groupe de Blancs venu de la ville des vents. Un groupe de Noirs dont les symboles sont la Terre, le vent et le feu. À bien égards, Chicago et Earth Wind and Fire s’adressaient à des publics forts différents, quand ils ont vu le jour, au tournant des années 1960 et 1970.

Par Philippe Rezzonico

Plus de 45 ans plus tard, le pop rock teinté d’effluves jazz de Chicago et la musique pop soul baignant dans le funk d’Earth Wind and Fire ont rejoint un même public universel et multiculturel.

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Le train filant à toute allure des Doobie Brothers

John McFee, arrivé en 1979, et les membres fondateurs Tom Johnston et Patrick Simmons. Photo Andrew Macpherson

John McFee, arrivé en 1979, et les membres fondateurs Tom Johnston et Patrick Simmons. Photo courtoisie Andrew Macpherson

Salle Wilfrid-Pelletier, le 5 juillet 2010. Le Steve Miller Band et The Doobie Brothers se partagent l’affiche au Festival international de jazz de Montréal. Le groupe de la Côte ouest américaine est le premier à se produire sur scène. Je me disais que j’aurais inversé les rôles. Simple question de rythme et de répertoire.

Par Philippe Rezzonico

J’avais vu juste. Tom Johnston, Patrick Simmons, John McFee et leurs collègues ont largué d’entrée de jeu leurs bombes fédératrices. Surpris par cette attaque musicale digne d’un train qui file à toute allure, la foule est restée abasourdie durant quelques chansons avant de se lever et de transformer la grande Wilfrid en salle intimiste où tout le monde a fait la fête.

En dépit de tout son talent, ce soir-là, Steve Miller s’est quelque peu fait voler le show. D’autant plus qu’il a invité Simmons – qui était déchaîné – à venir jouer trois chansons avec lui durant son set.

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John Fogerty: le rocker à la fougue éternelle

John Fogerty: une énergie, des chansons et une attitude empreinte de fouge. Photo courtoisie Lacce Benda

John Fogerty: une énergie, des chansons et une attitude empreinte de fougue. Photo courtoisie Lacce Benda

« Those were the best days of my life » chante Bryan Adams, dans Summer of 69. Dans les faits, la phrase s’avère plus fondée quand on parle de John Fogerty. L’été… Que dis-je… l’année 1969 a bien été celle du leader de Creedence Clearwater Revival. Et peut-être 1970, aussi, comme on l’a constaté, mardi soir, au Centre Bell.

Par Philippe Rezzonico

Du 5 janvier 1969 au 7 décembre 1970, CCR a mis en marché 5 albums (Bayou Country, Green River, Willy and the Poor Boys, Cosmo’s Factory, Pendulum) qui ont fait l’histoire :  une production effrénée d’une qualité renversante. Plus de 45 ans plus tard, les deux-tiers des chansons interprétées au Centre Bell étaient tirées de ces albums.

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The Cure au Centre Bell : la manière Robert Smith

The CureD’ordinaire, quand un artiste comme McCartney ou un groupe comme le E Street Band offre un concert de plus de trente chansons de tout près de trois heures, les spectateurs sortent de l’aréna repus et ravis. Il n’y a pas eu cette unanimité, mardi, quand les gens ont quitté le Centre Bell après le spectacle de The Cure.

Par Philippe Rezzonico

Après plus d’une heure, un ami notait sur mon profil Facebook qu’il avait hâte aux chansons de la période 1980-1984. Après le spectacle, un de mes frères de sang m’appelé pour me dire que Robert Smith n’avait pas besoin de passer la deuxième heure du show à s’assurer que nous allions tous demeurer assis sur nos sièges. Et une autre amie qui était déçue. Et j’en passe. Voyons ça de plus près.

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James Taylor : la grande classe et la classe de maître

Photo promotionnelle

James Taylor/Photo promotionnelle

Chanson française. Rien que ça… Au terme de deux heures et vingt minutes de prestation, James Taylor a conclu son passage au Centre Bell, vendredi, avec sa chanson francophone, comme s’il avait besoin de démontrer encore un peu plus son immense classe.

Par Philippe Rezzonico

Cette soirée a été bien plus qu’un magnifique spectacle de l’Américain. Les chansons de légende, l’instrumentation raffinée, les perspectives historiques et l’humour ont fait de ce spectacle une classe de maître.

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