Ingrid St-Pierre: tout assumer, tout accomplir

Ingrid St-Pierre/Photo courtoisie

Ingrid St-Pierre/Photo courtoisie

Debout, face au public de La Tulipe suspendu à ses lèvres, Ingrid St-Pierre achève L’éloge des dernières fois avec la douceur et la sensibilité qui la caractérisent, uniquement accompagnée des notes cristallines de la harpe d’Éveline Grégoire-Rousseau.

Par Philippe Rezzonico

Elle boucle ainsi la rentrée montréalaise de son album Tokyo qui n’est rien d’autre qu’une autre tranche de la vie de cette artiste qui maîtrise si bien – et déjà, pourrais-je ajouter – la notion de devoir de mémoire au plan personnel.

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Francos 2013, Jour 3 : c’est la fête à Robert!

Lindberg, la folie, comme dans le temps. Photo Victor Diaz Lamich/Courtoisie FrancoFolies de Montréal

S’il est normal et essentiel qu’un festival comme les FrancoFolies nous offre des devoirs de mémoire avec des spectacles hommages rendus aux légendes disparues (Félix, Brel, Léveillée), il faut admettre que c’est vachement plus grisant d’assister à des spectacles de légendes vivantes. Et c’est d’autant plus vrai quand la légende en question a pour nom Charlebois.

Par Philippe Rezzonico

Charlebois, sa famille, ses amis, ses collègues québécois et français, ses musiciens ainsi qu’un tas d’autres vedettes présentes par la magie de la vidéo nous ont rappelés durant trois – très bonnes – heures à quel point le Garou original a été l’épicentre d’une révolution musicale au Québec.

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Le charme indéniable d’Ingrid St-Pierre

Ingrid St-Pierre a subjugué son auditoire, mercredi, à La Tulipe. Photo courtoisie.

Elle est haute comme trois pommes, possède une voix de petite fille et un sourire à faire chavirer les montages. Mais ne vous y trompez pas. Si les chansons d’Ingrid St-Pierre peuvent parfois être à l’image de sa personnalité enjouée, elle sait aussi toucher l’âme avec des compositions et des textes émouvants.

Par Philippe Rezzonico

Nous avons constamment oscillé entre ces deux pôles, mercredi, à La Tulipe, pour la rentrée montréalaise de la jeune chanteuse et pianiste. Mine de rien, la blonde artiste a bien plus de métier qu’elle n’en laisse paraître.

Elle nous raconte des anecdotes rigolotes et rocambolesques touchant sa nouvelle voiture qu’elle pensait vandalisée, sa « maladresse maladive » et sa collection de bibittes qu’elle « insère maintenant dans ses chansons », mais on réalise rapidement que toutes ses histoires débitées avec aplomb servent avantageusement la mise en scène.

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