Lisa, James, Ron, Emir, Peter et Michael honorés par le FIJM

Liza Minnelli. Photo courtoisie FIJM.

La chanteuse Liza Minnelli, l’auteur compositeur et interprète James Taylor, le contrebassiste Ron Carter, le musicien du monde et cinéaste Emir Kusturica, le vibraphoniste Peter Appleyard et l’archiviste Michael Cuscuna sont les lauréats 2012 des prix annuels remis par le Festival international de jazz de Montréal.

Par Philippe Rezzonico

Minnelli devient la 14e lauréate du prix Ella-Fitzgerald remis à une interprète qui a eu une influence majeure sur la scène internationale. Enfant de la balle (elle est la fille de la légendaire Judy Garland), Minnelli aura imposé sa marque dans divers milieu (musique, télévision, cinéma, scène de Broadway), elle qui compte quatre Tony Awards, un Oscar, un Grammy honorifique, deux Golden Globe et un Emmy. En spectacle à la PdA le 5 juillet durant le FIJM.

Lire la suite

33e FIJM: Toute la place au jazz

Ron Carter, au nombre des grands noms du jazz présents au FIJM 2012. Photo courtoisie FIJM.

Pas de Prince, de Robert Plant, de Sade, comme l’an dernier. Pas de Moody Blues, Doobie Brothers, Smokey Robinson, Boz Scaggs, Ben E. King, Wanda Jackson et Eric Burdon, tous présents en 2010. Absence de Brian Setzer, Jeff Beck, Joe Cocker et Jackson Browne, qui étaient en ville en 2009. Et pas non plus d’Aretha Franklin, d’Al Green et de Steely Dan, vedettes de 2008. Pour la programmation en salle de sa 33e édition qui aura lieu du 28 juin au 7 juillet, le Festival international de jazz de Montréal a laissé toute la place au jazz et aux autres musiques.

Par Philippe Rezzonico

Ce qui ne veut pas dire qu’il y avait moins de jazz au menu lors des années durant lesquelles toutes ces vedettes de la pop, du rock et de la soul étaient présentes. Que non. Et ça ne veut pas dire qu’il y a absence de vedettes grand public cette année, puisque Norah Jones, James Taylor, Lisa Minnelli, Seal, Al Stewart et Ziggy Marley, notamment, sont sur l’affiche.

Mais globalement, il y a un certain temps que l’on a vu une programmation en salle du FIJM où la présence de vedettes de la musique dite populaire ne risque nullement de porter ombrage à l’armada jazz, ne fut-ce qu’au plan de la couverture journalistique. Disons que le doublé de Prince au Métropolis et que la présence de Plant à la PdA avaient éclipsé pas mal tout le monde au plan médiatique l’an dernier, en tout début de festival.

Lire la suite