Brel. Un nom qui résume à lui seul une œuvre gigantesque et les fondements de la chanson d’expression française. Pas pour rien que plus de trois décennies après son départ et 45 années après sa dernière performance de scène, on le chante encore. Faut-il encore bien le chanter. Et le spectacle hommage Ne me quitte pas qui clôturait le festival Montréal en lumière a trouvé le ton juste.
Par Philippe Rezzonico
Je suis de ceux qui estiment qu’une grande chanson tient debout toute seule dans sa forme la plus épurée. Et des immortelles, Brel en a écrit et composé assez pour remplir des tas de boîtes de chocolat. Pour ce spectacle hommage qui allait de soi dans le cadre du festival qui faisait honneur à la Belgique, on pouvait difficilement être plus à fleur de peau. Un piano (celui de Benoît Sarrasin) et des voix.