Hommage à Jacques Brel: le ton juste

Pierre Flynn, fraternel dans La bière. Benoit Sarrasin au piano. Photo courtoisie Montréal en lumière/Victor Diaz-Lamich.

Brel. Un nom qui résume à lui seul une œuvre gigantesque et les fondements de la chanson d’expression française. Pas pour rien que plus de trois décennies après son départ et 45 années après sa dernière performance de scène, on le chante encore. Faut-il encore bien le chanter. Et le spectacle hommage Ne me quitte pas qui clôturait le festival Montréal en lumière a trouvé le ton juste.

Par Philippe Rezzonico

Je suis de ceux qui estiment qu’une grande chanson tient debout toute seule dans sa forme la plus épurée. Et des immortelles, Brel en a écrit et composé assez pour remplir des tas de boîtes de chocolat. Pour ce spectacle hommage qui allait de soi dans le cadre du festival qui faisait honneur à la Belgique, on pouvait difficilement être plus à fleur de peau. Un piano (celui de Benoît Sarrasin) et des voix.

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Un Coup de coeur à saveur internationale

Coral Egan s'est appropriée les chansons de Ferland et Catherine Major comme si elles étaient siennes. Photo Jean-François Leblanc/Coup de coeur.

Quelle est votre chanson francophone coup de cœur ? Outre le fait que je mettrais des semaines à trancher entre deux douzaines de titres, je suis convaincu que mon choix serait différent dans six mois ou un an. Jeudi soir, pour l’ouverture de la 25e édition du Coup de cœur francophone, une poignée d’artistes a plongé sans filet de sécurité au Club Soda, spectacle d’ouverture oblige.

Par Philippe Rezzonico

Sympathique, le concept. Au parterre, on savait quels artistes allaient défiler sur scène, mais sans savoir ce qu’ils allaient interpréter. Ce n’était pas comme un spectacle hommage où l’on sait quel grand on célèbre et à quelles chansons on s’attend. Pas sûr non plus que le coup de cœur de ces artistes soit le même que le nôtre, tellement il y a de grandes chansons dans la francophonie.

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