La transposition de n’importe quel ouvrage littéraire au cinéma pose un problème récurrent : l’incapacité de reproduire en quelque deux heures les intrigues et situations de centaines ou milliers de pages dont elles sont issues. Pour un roman comme Les Trois Mousquetaires, ce n’est toutefois pas le seul écueil de taille.
Par Philippe Rezzonico
Le célèbre roman d’Alexandre Dumas compte parmi les ouvrages les plus souvent adaptés au grand et petit écran. Peu importe votre âge, vous avez sûrement vu au cinéma ou à la télévision une adaptation mettant en vedette D’Artagnan, Athos, Portos et Aramis. Peut-être même au théâtre, Dumas ayant lui-même transposé son roman aux planches l’année suivant sa parution en feuilleton (1844).
D’où la question incontournable que réalisateurs et producteurs se posent en vue d’une nouvelle mouture cinématographique d’un classique maintes fois adapté : «Que fait-on pour se démarquer des versions précédentes ?»