Paul McCartney, en personne… à Hamilton

Paul McCartney One on OneHAMILTON – La qualité de l’écran du panneau indicateur du FirstOntario Centre (anciennement le Copps Coliseum) remonte à l’époque de l’ordinateur Commodore 64. Ou presque… Les portes d’accès à l’aréna ne sont de la dimension d’une porte normale de résidence. Ce qui explique les deux files d’attentes de près d’un demi-kilomètre, l’une, le long du boulevard York, et l’autre, sur la rue Bay, parce que Paul McCartney est en ville.

Par Philippe Rezzonico

C’est une première. Jamais l’ex-Beatle n’avait donné un spectacle dans la ville industrielle canadienne avant jeudi soir. Remarquez, le Copps Coliseum n’a jamais accueilli d’équipe de hockey professionnelle de la Ligue nationale depuis sa construction non plus… Il y a des rêves qui mettent plus de temps à se réaliser que d’autres. Et d’autres, qui demeurent inassouvis à jamais.

Lire la suite

Bilan spectacles 2013 (2): les meilleurs spectacles d’ailleurs

Jim Kerr, Charlie Burchill et Sarah Brown. Simple Minds était en feu au Métropolis. Photos Catherine Lefebvre.

Après avoir dressé la liste des cinq spectacles inespérés de 2013 – hors-normes, parce que vraiment inattendus -, il faut maintenant faire le vrai « Top 10 ». En fait, c’est surtout une façon honnête de tricher, parce qu’avec 164 shows sous la ceinture au cours des douze derniers mois, même un « Top 15 » anglo-saxon représente un pourcentage inférieur à dix pour cent de l’ensemble des prestations vues.

Par Philippe Rezzonico

En toute objectivité, la qualité d’ensemble étant ce qu’elle est, j’aurais pu inverser la moitié des spectacles notés ici avec d’autres formidables moments de scène. Mais il faut trancher et ce sont souvent les plus généreux (durée de show, raretés ou rappels) qui remportent la palme dans mes listes.

Lire la suite

Du neuf de Paul McCartney

Paul McCartney, ici au Centre Bell en 2011, lance un premier disque en six ans au mois d'octobre. Photo d'archives/Courtoisie evenko

Quoi de mieux, quand vient le temps de présenter un nouveau disque ou un nouvel album que de le nommer New? Qui de mieux, quand vient le temps de faire une mélodie imparable, qu’elle soit concoctée par Paul McCartney?

Par Philippe Rezzonico

Sir Paul vient de lancer New, chanson titre de son prochain album à paraître le 14 octobre en Europe et le 15 octobre en Amérique du Nord. Une chanson qui se sifflote dès la première écoute, comme l’ex-Beatle est capable d’en faire depuis 50 ans. Écoutez ça.

Lire la suite

McCartney : l’incalculable plaisir

Paul McCartney, ici, au Centre Bell en 2011, arrive toujours à satisfaire le grand public et ses fans de longue date. Photo d'archives/Courtoisie evenko/Pat Beaudry

Quand tu fais le boulot de journaliste/critique/blogueur culturel spécialisé en musique depuis près de trois décennies, tu vois forcément sur scène les artistes d’ici et d’ailleurs plus souvent que bien des amateurs de ces vedettes. Cela comporte à la fois un risque et un plaisir non négligeable.

Le risque, c’est que passé un certain âge, l’artiste en question ne soit plus qu’une pâle imitation de son passé. Rien à craindre avec Paul McCartney, comme il l’a démontré mardi soir sur les plaines d’Abraham à Québec.

Lire la suite

Il y a 50 ans : Please Please Me

Je ne me souviens pas de la parution du premier 33-tours des Beatles, Please Please Me, mis en marché au Royaume-Uni il y a 50 ans aujourd’hui. Et pour cause. Aucune chanson de l’album ne figurait à la sélection retenue par le DJ de mon berceau… Mais les chansons, elles, me suivent depuis presque aussi longtemps.

Par Philippe Rezzonico

Ce n’est toutefois pas par l’entremise de ce disque précis que je les ai découvertes. Il faut se rappeler qu’à l’époque, les Beatles mettaient en marché des 33-tours qui étaient différents en Angleterre et en Amérique.

Lire la suite

Rain, A Tribute to the Beatles : pour la musique

La production américaine de Rain. Photo fournie par la production.

Est-ce parce que j’ai vu McCartney lors des cérémonies d’ouverture des Jeux Olympiques, Lennon – de façon virtuelle – lors de la clôture de ces mêmes JO, ou parce que mes potes Mario et Manon qui revenaient de Las Vegas ce week-end ne tarissaient pas d’éloges envers Love ? Toujours est-il que je ne pensais pas me pointer, mercredi, à la première de Rain, A Tribute to the Beatles, présenté jusqu’à dimanche au théâtre Maisonneuve.

Par Philippe Rezzonico

J’ai été trop gâté dans ma vie, rayon spectacles. J’ai vu trop d’artistes originaux pour être attirés par les copies. Surtout quand tu as vu Paul et Ringo sept fois au total. Mais là, j’y suis allé, ne fut-ce que pour entendre les chansons que Paul et Ringo ne chantent jamais, parce que chansons de John ou de George. Juste pour entendre comment ces titres-là « sonnent » sur scène, par opposition aux enregistrements studios.

Lire la suite

54e Gala des Grammys : Adele et le buffet libre-service

 

Adele, que l'on voit lors de l'un de ses passages à Montréal, a dominé la 54e remise des prix Grammy. Photo d'archives. Courtoisie Catherine Lefebvre.

On attentait Adele et Adele a volé le show. Et raflé toutes les statuettes d’importance avec un record à la clé. Pour le reste, nous avons eu quelques solides performances mais encore plus de prestations à oublier. Et l’ombre de Whitney Houston, omniprésente, aura torpillé le gala plutôt que de lui insuffler une réelle émotion, hormis la performance de Jennifer Hudson. Au final, cette 54e remise des prix Grammy aura trop souvent été un gros buffet libre-service.

Par Philippe Rezzonico

Album par excellence et album de l’année catégorie pop vocal (21), chanson par excellence, enregistrement de l’année (remis au réalisateur du single) et meilleur clip (court) pour Rolling In the Deep, ainsi que meilleure performance vocale féminine individuelle (Someone Like You): La Britannique de Tottenham aura fait un carton plein, remportant six statuettes dans autant de catégories où elle était en lice et égalant la marque de Beyoncé, qui avait remporté six Grammys il y a trois ans.

Lire la suite

La Beatlemania, comme en 1964!

Paul McCartney aura offert deux spectacles au Centre Bell cet été.

Paul McCartney aura démontré que la Beatlemania peut encore exister, près de 40 ans après sa naissance. Photo courtoisie evenko-Pat Beaudry

Ce fut un constat d’une durée de près 24 heures. Mesuré et puis vérifié. Quelque part entre la livraison explosive de All My Loving, mardi, tôt en début de programme, et le bombardement atomique de I Saw Her Standing There, hier soir, au terme du premier rappel : le passé n’est pas mort. Même au XXIe siècle dans le Centre Bell, on peut vivre la Beatlemania, cuvée 2011.

Par Philippe Rezzonico

Bien sûr, les quatre garçons dans le vent ne sont plus depuis quatre décennies et deux d’entre eux nous ont quittés à jamais. Qu’à cela ne tienne, Paul McCartney est capable de recréer tout cela à lui tout seul, empruntant à son catalogue beatlesque et à celui de ses copains.

Lire la suite