RBO : le feu sauvage de la scène

Yves P., André, Guy A. et Bruno: RBO et ses tounes étaient de retour. Photo Annick MH de Carufel

Avouons. On y allait un peu beaucoup par nostalgie. Du moins, ceux de la génération RBO, comme la mienne, qui ont connu le quintette à la radio avant de voir leurs premiers « grands » spectacles. Souvenir ici d’une soirée magique à l’ancien Club Soda dans les années 1980, où RBO jouait ses tous, tous premiers « succès ».

Par Philippe Rezzonico

Mais lorsque nous avons quitté la Place des festivals après 90 minutes de spectacle bien tassées mercredi soir, force est d’admettre que Guy A. Yves P., André, Bruno et leurs invités – Richard Z et Mitsou – ont fait bien plus que de transposer l’album Rock et Belles Oreilles The Tounes sur les planches.

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FIJM: Rufus Wainwright, le roi de la ville

Rufus: rouge et intense. Photo courtoisie FIJM/Jean-François Leblanc.

Après s’être trémoussé sur Bitter Tears qui concluait une heure et demie de prestation sur la Place des festivals, Rufus Wainwright est revenu prendre place à son piano et a lancé que les gens de Montréal méritaient bien « ça ». « Ça », c’était Hallelujah, qui ne pouvait être une meilleure conclusion pour le couronnement du nouveau roi de la ville.

Par Philippe Rezzonico

Dans des conditions climatiques idéales, avec une sono impeccable – du moins, du côté gauche de la Place des festivals où nous nous trouvions -, Rufus aura affiché la superbe qu’on lui connaît face à un public qui ne connaissait pas tout de lui. C’est terminé. L’enfant chéri de Montréal aura fait corps et âme avec le plus imposant public à s’être déplacé pour le voir de toute sa carrière.

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FIJM, suggestion jour 1: Rufus dans toute sa splendeur

Rufus en performance pas intimiste du tout, ce soir. Photo courtoisie FIJM/Barry J. Holmes

Adulé à Londres et célébré à New York, Rufus Wainwright est peut-être plus populaire dans les grandes capitales du monde que dans sa propre ville. Il a une fichue de belle occasion de rétablir l’équilibre, jeudi, alors qu’il sera la tête d’affiche du Grand événement d’ouverture du Festival de jazz sur la Place des festivals.

Par Philippe Rezzonico

Il est vrai que Rufus a longtemps été un secret bien gardé de la communauté anglophone qui mettait l’enfant-chéri de Kate McGarrigle sur un piédestal. Et Rufus adore ça… Cela cadre si bien avec sa musique, son style flamboyant et son univers qui n’appartient à personne d’autre.

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FrancoFolies 2012 : marées de monde, musique festive et casseroles

Une Place des festivals bondée en permanence chaque jour, en fin de soirée. Photo courtoisie FrancoFolies/Frédérique Ménard-Aubin.

Si un bilan de festival tient au pur plaisir procuré par son passage sur le site, les 24e FrancoFolies qui viennent de se conclure sont à ranger parmi les meilleures éditions de leur longue histoire.

Par Philippe Rezzonico

Non seulement ces Francos 2012 ont – enfin – profité d’un temps généralement exceptionnel depuis leur déménagement définitif en juin, mais c’était un charme de circuler sur le site tout neuf du Quartier des spectacles, maintenant que toute la zone de l’esplanade de la PdA est rénovée. Ajoutez à cela des rassemblements monstres sur la Place des festivals et le tour était joué.

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Francos, jour 9: Loco Locass, la politique et la rue

Loco Locass en rouge et en feu. Photo courtoisie FrancoFolies/Frédérique Ménard-Aubin.

Vendredi soir, 20h10. Des gens portant le carré rouge, casserole à la main, arrivent de partout. La place des Festivals se remplit assez rapidement à sa pleine capacité. Comme le dira Chafiik un peu plus tard: «Jamais autant de gens se sont déplacés pour nous voir et nous entendre.»

Par Richard Bousquet

Une foule des plus participatives pour une soirée véritablement manifestive. Les gars de Loco Locass ont tenu parole durant leur prestation à ciel ouvert lors des FrancoFolies de Montréal.

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Francos, jour 8: Soirée de gars

Rock, blues, bière et jurons: Plume a pleinement profité de sa présence sur la Place des festivals. Photo courtoisie FrancoFolies/Jean-François Leblanc

Après avoir croisé le chemin de Catherine Major, Ariane Moffatt, GiedRé, Cœur de pirate, Lisa LeBlanc, Claire Denamur, Marie-Pierre Arthur et Aurélie Cabrel depuis le début des FrancoFolies, il fallait s’attendre à un retour de balancier. Ce fut le cas jeudi. Que des messieurs au programme.

Par Philippe Rezzonico

Première escale : L’Astral où Marc Déry proposait son spectacle «Libre». Liberté de mouvement, sans aucun doute, puisque l’ami Marc était bien seul sur scène. Sauf que la perception d’une performance solo dans le genre de celles qu’offraient Georges Brassens ou Félix Leclerc a bien changé au cours des ans.

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Francos, jour 3 : le feu nourri de Groovy Aardvark

Vincent Peake et ses collègues étaient en feu. Photo courtoisie FrancoFolies/Victor Diaz Lamich

D’ordinaire, un spectacle livré par un groupe pour souligner son 25e anniversaire et des plus rassembleurs, mais pas nécessairement des plus percutants. Comprendre, les gars sont 25 ans moins jeunes… Pas avec Groovy Aardvark…

Par Philippe Rezzonico

Pour ce retour après sept ans d’absence, la bande à Vincent Peake a offert une prestation intense et dynamitée sur une Place des Festivals bondée qui vibrait au son des salves de guitares dignes d’un feu nourri.

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FrancoFolies: 25 bougies pour Groovy Aardvark

Groovy Aardvark: retrouvailles pour le 25e anniversaire. Photo courtoisie FrancoFolies.

Je me souviens, comme on dit. Groovy Aardvark : show d’adieu au Métropolis à 21 heures. Rien à craindre pour Plastic Bertrand au Spectrum passé minuit, me disais-je. Comme le proverbial mini-wheat, j’allais pouvoir assouvir mes côtés hard et sucré le même soir. Tu parles… La bande à Groovy a tenu le fort durant quatre heures et j’ai failli rater le début du show de Plastic.

Par Philippe Rezzonico

C’était lors du dernier soir des FrancoFolies de 2005. Le 6 août. L’adieu à la bande à Vincent Peake après deux décennies de loyaux sévices. Géant, ce show marathon. Surprise de taille, donc, de voir Groovy Aardvark qui s’apprête à investir la scène de la Place des festivals le samedi 10 juin, sept années après son apparente mais fausse dissolution.

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Le cinéma en plein air d'Arcade Fire

Win Butler, Richard Parry et leurs compères du groupe Arcade Fire ont livré un spectacle dynamité sur la Place des festivals. Photo d’archives courtoisie Catherine Lefebvre

Histoire de faire la transition d’un spectacle dénudé de production offert à 2400 personnes au Métropolis mercredi soir, Arcade Fire avait décidé de faire son cinéma, jeudi, face à une marée grouillante de quelque 75, 000 personnes sur une Place des festivals nettement trop petite pour l’occasion.

Par Philippe Rezzonico

C’était inscrit sur l’écran géant central qui surplombait la scène du côté Nord de la rue Jeanne-Mance : « Coming Soon, Arcade Fire », sur une reproduction de marquise digne d’un vieux cinoche ou du défunt Spectrum. Sentiment renforcé par l’autre écran géant qui faisait face à l’esplanade de la Place des Arts, où un bon tiers de la foule monstre avait pris place pour apprécier la performance.

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