Hommages 2011 : à chacun ses disparus

Clarence Clemons, le Big Man du E Street Band. Photo d'archives.

Chaque année, le constat est immuable. De grands artistes disparaissent. Et vous voyez apparaître des listes interminables sur le sujet en raison des ravages de la Grande Faucheuse.

Par Philippe Rezzonico

Ici, on va faire pareil, mais on va faire différent, d’accord ? Pas question de dresser une liste qui semblerait à peu près exhaustive, même si l’on ne tient compte que des disparus en musique ou en cinéma. Il n’y a pas loin d’une centaine de noms que l’on pourrait retenir, à commencer par les monstres sacrés que sont Elisabeth Taylor et Alys Robi, Annie Giradot et Claude Léveillée.

En fait, ça sera une très, très courte liste. Dix noms, seulement. Pourquoi ceux-là ? Non, non… Pas au mérite. Tout le monde est égal devant la mort. Pour des raisons que j’explique, ces artistes ou leur œuvre m’ont marqué plus que d’autres. Tous les ans, c’est pareil : nous avons chacun nos disparus.

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R.E.M: R.I.P. About time

Mills, Stipe et Buck: la fin de l'aventure

D’ordinaire, l’élaboration d’une compilation de grands succès ou d’une anthologie signifie deux choses : le groupe est disparu ou séparé depuis longtemps, ou le band s’apprête à repartir en tournée afin de faire rouler son fonds de commerce. Pas R.E.M..

Par Philippe Rezzonico

Dans un geste qui aura attristé leurs millions de fans, Michael Stipe, Peter Buck et Mike Mills ont décidé il y a quelques jours de mettre un terme à une aventure musicale d’une durée de 31 ans, bien plus longue que la plupart des mariages.

La mise à mort officielle s’est, semble-t-il, faite de la façon la plus civilisée qui soit à en juger par les commentaires des trois amis de longue date au sein de leur site web.

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