FIJM, 5 juillet 1996. Dans la salle Wilfrid-Pelletier, nous attendons avec impatience l’arrivée d’un géant nommé Sonny Rollins. Les lumières s’éteignent, le rideau se lève et nous entendons en provenance des coulisses les premières notes de St. Thomas avant de voir apparaître le colosse de New York sous un tonnerre d’applaudissements. Grand, très grand moment de bonheur (*).
Par François Vézina
Remontons le fils du temps, quatre décennies plus tôt. Jusqu’au 22 juin 1956 pour être précis. Quand Rollins entre en studio, cette journée-là, il apporte avec lui des compositions, dont la fabuleuse St. Thomas, inspirée d’une comptine que lui chantait sa maman, qui contribueront à le soulever vers de nouveaux sommets.