Trente moments pour 30 ans

Trente moments en 30 ans, où vibrer au son de la musique. Photo Marc Tabouret.

Le 7 janvier 2016 coïncidera avec le 30e anniversaire de la parution du premier texte journalistique professionnel rémunéré de l’auteur de ces lignes. Enfin… Journalistique, parce que publié dans un journal. Professionnel, quoique, avec seulement trois jours de métier… Et rémunéré, bien sûr, au tarif de pigiste d’un hebdomadaire des années 1980. Mais bon. Il faut un avant et un après : la ligne de démarcation, elle est là.

Par Philippe Rezzonico

La signature du type avec le nom de famille italien au double « z » parue dans l’Hebdo de Laval allait ensuite être reproduite des milliers de fois dans trois hebdomadaires, autant de sites web, deux quotidiens montréalais et tous les autres au Québec par le biais d’une agence de presse. Sans compter les collaborations à la télévision et à la radio. Faste, tout ça. Célébrons.

Mais comment? L’évidence, c’est le chiffre 30. Va pour trente textes. Et après? Un texte pour chaque année? Contraignant, ça. Et combien d’histoires portant sur la musique, le cinéma, la bande dessinée, le football, le baseball, le hockey junior, bref, tous des secteurs culturels ou sportifs qui ont eu droit à des milliers de pages noircies? Le casse-tête.

Tranchons. La musique ayant été l’élément qui aura marqué sans interruption toutes ces années, elle représentera le fil directeur, un peu comme les bougies sur le gâteau d’anniversaire.

Mais encore. Les meilleures entrevues? Simpliste, de reproduire des textes existants. On n’a qu’à utiliser Google. Les rencontres marquantes? Tentant, mais ça risque d’être redondant. Les meilleurs spectacles? Là, on tient quelque chose.

Quoique, les « meilleurs » et les « préférés », ce n’est pas pareil. Si on opte pour le premier paramètre, il risque d’y avoir pas mal d’évidences. Si on privilégie le second, il ne restera guère de place pour grand-monde après la sélection des prestations préférées de mes favoris. Dilemme.

Et si, comme on dit, on privilégiait le moment présent? En fait, plutôt le moment passé, comme dans « trente moments ». En musique, principalement, mais peut-être bien dans d’autres sphères. C’est moins restrictif et cela permet d’englober des tas de trucs.

Une restriction s’impose. Les spectacles, virées, événements ou moments doivent être compris entre le 7 janvier 1986 et le 6 janvier 2016. Voilà, c’est dit.

D’ici au début janvier 2016, on pige dans les souvenirs avec « Trente moments pour 30 ans », histoire de jeter un regard dans le rétroviseur avant de (re)plonger pour les vingt prochaines années.

Les meilleurs moments? Mmm… Sais pas. Mais ils seront tous mémorables.