Résumons – sommairement – le déluge: Alain Lefèvre, Daniel Piazzolla, Marie-Josée Lord, – M -, Diana Krall, Pierre Lapointe, The Zombies, Bénabar, The Planet Smashers, Karim Ouellet, Thus :Owls, Catherine Durand, Elisapie, l’Orchestre Métropolitain, Bernard Adamus, Chris Potter, Luc De La Rochellière et Andréa Lindsay, Canailles, Emilie-Claire Barlow, l’OSM, Moran, Gros Mené, Daniel Lavoie, Anik Jean, Gaële, Fanny Bloom, Ivy, Doba, Jipi Dalpé et les 50 ans de Night Train…
Par Philippe Rezzonico
Tout ça durant la 14e présentation du festival Montréal en lumière du Et je n’ai même pas abordé le théâtre, la danse, le cirque, le volet gastronomique et tous les éléments liés à la ville-phare de 2013, Buenos Aires.
Cela fait quelques années que le festival montréalais nous propose une programmation relevée, mais en raison de son mélange de langues (francophone et anglophone), MEL occupe désormais une niche unique. On réalise encore une fois que l’on va courir d’une salle à l’autre, comme si nous étions durant le FIJM ou les FrancoFolies.
Nous savions déjà pour les premières de Diana Krall (26 février, Wilfrid-Pelletier), de – M – (21 et 22 février, Métropolis) et de Luc et Andrea (21 février, Club Soda), ainsi que pour les présences d’Adamus (23 février, Métropolis), de Lavoie (23 février, Club Soda) et l’impensable présence de The Zombies (28 février, Métropolis), mais le nombre de créations et de premières laisse pantois.
Les créations
Pierre Lapointe nous offrira un spectacle unique (26 février, Théâtre Maisonneuve) qu’il ne présentera qu’une seule fois, comme Pépiphonique en 2005. Tous les spectateurs repartiront avec un exemplaire de son nouveau disque, Punkt, qui verra le jour la même semaine.
Prince avait misé sur un tel concept en 2007 lors de ses 21 spectacles présentés à l’aréna O2 de Londres. Il avait donné gracieusement plus de 400, 000 disques compacts (20, 000 spectateurs par spectacle). Heureusement pour Audiogram, une salle comble au théâtre Maisonneuve, c’est un peu moins de 1 500 spectateurs…
Pour sa part, le pianiste Alain Lefèvre (23 février, Maison symphonique) nous offrira un récital qui comprendra uniquement ses propres compositions.
Karim Ouellet (23 février), Catherine Durand (27 février), Dany Placard (28 février) feront tous la rentrée montréalaise de leur plus récent disque à L’Astral alors que Jipi Dalpé (21 février) et Fanny Bloom (28 février) feront de même, respectivement au Lion d’or et au Théâtre Corona. Quant à Anik Jean (26 février) et Gaële (28 février), elles feront des spectacles de lancement durant le festival, chaque fois au Club Soda.
Et il y a La Pista Tango et La Pista Cabaret. Le premier, c’est le spectacle d’ouverture. Nous aurons droit aux meilleurs danseurs de tango de Buenos Aires, à un orchestre et à un illustrateur en direct…. Recommandation du MEL : habillez-vous chic. On aime. La Pista cabaret, c’est le mariage du cirque et du tango.
Et, bien sûr, Daniel Piazolla, le petit-fils d’Astor, disparu il y a 20 ans, viendra nous offrir Piazolla Plays Piazolla.
Pour tout le reste – et il y a en a beaucoup -, consultez le programme. Cela dit, un constat. Cette programmation du 14e festival Montréal en lumière est peut-être bien la meilleure jamais vue sur papier. Reste maintenant à confirmer sur les planches…