Trois spectacles et une apparition télévisée pour Muse cette semaine au Québec. Photo d'archives Catherine Lefebvre.

Plus de 31 000 spectateurs en deux soirs au Centre Bell et 12 000 de plus au Colisée de Québec : Muse s’est offert un passage remarqué cette semaine dans la province de  Québec. Et ce n’est pas fini.

Pas Philippe Rezzonico

Entre les spectacles de mardi et mercredi à Montréal et celui de vendredi à Québec, les boys ont pris le temps, jeudi soir, de participer à l’enregistrement de Tout le monde en parle, qui sera diffusé dimanche à Radio-Canada.

La bande à Matthew Bellamy a été généreuse cette semaine. Comme on l’espère lorsqu’un groupe présente deux spectacles en autant de soirs dans la même ville, Muse a modifié sa sélection de chansons au Centre Bell.

Map of the Problematique, Monty Jam, Explorers, United States of Eurasia et Stockholm Syndrome ont été jouées exclusivement mardi, Plug In Baby, Interlude, Hysteria, Feeling Good, Sunburn et Micro Cuts ont été interprétées le mercredi. Je confirme la sélection du premier soir (j’y étais) et je me fie à ce que j’ai vu apparaître sur les sites web pour le second (je n’y étais pas).

Trop souvent, des groupes ou artistes qui ont une immense production scénique (Madonna, Rihanna) ne modifient pas leur sélection de chansons, sous prétexte que la production est lourde. Celle de Muse est pourtant l’une des plus imposantes que l’on peut voir lors d’une tournée d’arénas et le groupe anglais ne se gêne pas pour modifier son offrande. C’est tout à son honneur.

On doit aussi souligner le prix demandé pour les billets. Là encore, qui dit grosse production dit gros prix. Pas avec Muse. Sur mon billet (Rouge, 114, G, 3) il est inscrit 59,50 $, une somme trois fois moindre que pour les meilleurs billets de Rihanna, six fois moindre que pour ceux de Madonna et dix fois moindre à ceux des Rolling Stones. Et ce, pour un billet situé au même endroit.

Pas question ici de soupeser la notoriété des groupes et artistes que je viens de nommer, mais Muse aura bientôt 20 ans au compteur et le groupe fait la démonstration que l’on peut offrir un spectacle son et lumière de premier plan sans saigner ses fans.

Pour ceux qui ont raté ça, vous pouvez lire ma critique du premier spectacle au Centre Bell sur La filière Rezzonico, de Radio-Canada.ca, et celle du spectacle offert à Québec de Nicolas Houle, du quotidien Le Soleil, sur La Presse.ca.

Et il vous reste Tout le monde en parle, ce soir.