Tous, à genoux. Comme l’a fait Leonard Cohen lui-même, mercredi, à maintes reprises durant son spectacle présenté au Centre Bell. C’est bien la moindre des choses que les 12, 562 admirateurs qui ont assisté à l’exceptionnel tour de chant du poète montréalais devraient faire. Hallejujah!, a-t-on le goût d’ajouter.
Par Philippe Rezzonico
Grandioses retrouvailles, donc, entre le mythique Leonard et un public qui n’attendait que ça depuis son trio de spectacles offert en 2008 à la salle Wilfrid-Pelletier. Sûrement pas grandioses par le faste. Non. Un simple rideau en arrière-scène, les deux écrans habituels du Centre Bell sur les flancs et de jolis tapis persans sur lesquels Cohen s’est agenouillé toute la soirée.
Pas moins de 14 fois, si je me fie à mon calepin de notes. Un peu comme si le poète implorait la terre, son public, ses amours et ses dieux d’un même souffle, ce qui était parfois le cas quand on tient compte de ce qu’il a interprété durant ce marathon de deux heures et 55 minutes.