Marécages : une tragédie en cache une autre

Avec son jeu tout en nuances, Pascal Bussières est impériale dans Marécages. Photo courtoise.

Pour les urbains, un court séjour à la campagne est souvent synonyme de week-end bucolique ou de vacances apaisantes. Pour ceux qui y vivent, la réalité peut être tout autre. Et celle dépeinte par Guy Édoin dans Marécages est d’une brutale réalité.

Par Philippe Rezzonico

Premier long-métrage du réalisateur québécois qui signe également le scénario, Marécages est un film dur dans le sens propre du terme. Pas de masque ni de paravent, ici. La vie sur une ferme laitière n’est pas une jolie promenade dans le pré dans notre Québec actuel.

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