
Chris Isaak et ses collègues: dextérité exemplaire et maîtrise totale des racines du rock. Photo Catherine Lefebvre.
Pour les femmes, Chris Isaak est le beau gosse qui se roulait dans le sable avec Helena Christensen dans le clip de Wicked Game. Pour les hommes, il est le type obsédé par la call girl qui crève l’écran de son vieux téléviseur dans un autre clip, celui de Baby Did A Bad Bad Thing. Mais pour les férus de musique, il est l’héritier.
Par Philippe Rezzonico
À l’instar d’un Brian Setzer avant lui, l’Américain a grandi en étant dopé à la musique des années 1950 et 1960, la zizique écoutée par son papa à la maison. Son œuvre personnelle est d’ailleurs un dérivé contemporain des racines musicales de cette époque. Et mardi soir au théâtre St-Denis, Isaak nous en a offert la pleine mesure.