Charles Mingus, révolté perpétuel, n’a pas toujours su contrôler son caractère colérique, voire brutal. Mais quand il parvenait à catalyser sa violence dans sa musique, il tutoyait le Génie.
Par François Vézina
D’entrée de jeu, Mingus annonce ses couleurs. Après une courte introduction où son vieux compagnon de route, Dannie Richmond, entremêle les rythmes, l’orchestre tonne comme une insurrection bien contrôlée.