La Gala alternatif de la musique indépendante du Québec (GAMIQ) célébrait dimanche ses lauréats 2011, parmi lesquels on comptait Galaxie, Jimmy Hunt et les Breastfeeders. Bravo. Bien mérité. Il y aura un autre gala en 2012, mais à en juger par l’érosion des ventes d’albums des artistes émergents au Québec, il n’y aura peut-être pas de raison de célébrer.
Par Philippe Rezzonico
On peut être un artiste émergent sans être un artiste alternatif, certes, mais souvent, l’équation est similaire. Il suffit de se souvenir des groupes ou artistes qui ont été mis en nomination au GAMIQ pour faire leur apparition après coup dans les catégories du Gala de l’ADISQ. C’est d’ailleurs pour cette raison que le GAMIQ avait modifié ses critères de sélection cette année, écartant de facto des gros joueurs comme Arcade Fire, Karkwa et Bernard Adamus.