Ornette Coleman, dont le décès a été annoncé jeudi, raconta un jour cette anecdote. Invité à un congrès d’une association d’architectes, il joua pendant 10 minutes afin d’illustrer un débat portant sur la Beauté et la Laideur. « On m’a dit que je représentais la Laideur », se rappela-t-il.
Par François Vézina
Bien des décennies plus tard, bien peu oseraient aposer ce qualificatif à la musique du saxophoniste. Bien sûr, elle continue d’échapper aux canons de la Beauté, mais comment rester de marbre à l’écoute de Lonely Woman ou de Broken Shadow ?