Festival Osheaga (2006 à 2008) : les timides débuts

Kim Gordon et Thurston Moore de Sonic Youth au milieu des années 2000. Photo wikipedia

Le Festival Osheaga, qui célèbre son 10e anniversaire ce week-end, est né à un moment où Montréal était déjà surnommée « la ville des festivals ». Était-il nécessaire? Indiscutablement. N’importe quel amateur sérieux de musique voyait ce qui se passait ailleurs (Angleterre, Europe, États-Unis) et souhaitait l’apparition d’un festival de musique du même genre où, justement, bien des genres y seraient représentés.

Par Philippe Rezzonico

On le sait, l’aventure n’était pas gagnée d’avance. Mais l’édition 2015 sera la quatrième à afficher salle comble depuis 2012. Retour exhaustif, mise en contexte et survol des coups d’éclats et des ratés des trois premières des neuf éditions précédentes.

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Osheaga, jour 3 : Boue, flotte, musique, Emily et les Black Keys

Pat Carney, des Black Keys, appliqué comme un bon élève. Photo courtoisie evenko/Nick Leger.

Il y a un étalon qui ne ment pas quand vient le temps de mesurer la popularité d’un festival présenté en plein air: le nombre de spectateurs qui se pointe quand le ciel nous tombe sur la tête. Avec 40, 000 entrées au parc Jean-Drapeau pour une troisième fois en autant de jours malgré des déluges de flotte, le festival Osheaga aura conclut sa septième présentation en apothéose.

Par Philippe Rezzonico

Pas moins de 120, 000 spectateurs pour le week-end de trois jours. Pas de surprise pour vendredi et samedi avec des mercures de plus de 30 centigrades et un soleil radieux, mais pas de baisse d’achalandage dimanche. L’enthousiasme n’avait pas chuté d’un cran malgré les orages et le vent. Personne n’allait rester à la maison alors que The Black Keys, Metric, Bloc Party, Santigold, City and Colour et M83 étaient sur les scènes.

Pas grave, les intempéries semblaient se dirent les jeunes – et moins jeunes – festivaliers. De toutes façons, peu importe le niveau de protection contre la pluie souvent diluvienne (simple t-shirt, imper ou parapluie), tout le monde était logé à la même enseigne : après 30 minutes sur place, tout le monde était trempé aux os et pataugeait dans la boue. Aussi bien s’y faire.

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