La voix est toujours là. Aérienne, d’une justesse remarquable et pénétrante au point de nous transpercer le cœur et l’âme. La chanteuse Beth Gibbons est aussi impériale en 2011 qu’au XXè siècle. Et sur le Quai Jacques-Cartier, vendredi, Portishead a démontré qu’il demeurait un groupe vital qui n’a pas pris une ride.
Par Philippe Rezzonico
On y allait en courant, dans le Vieux. Pensez-y… Nous n’avions pas vu Portishead sur une scène montréalaise depuis avril 1998. Mais on y allait aussi en se disant qu’on ne peut jamais recréer le passé. Bref, espérer que cette performance offerte à l’extérieur puisse approcher la prestation de légende d’il y a 13 ans…. Vraiment pas.