Un artiste change forcément de peau en 45 ans de carrière. Auteur-compositeur pour les autres, interprète de son propre chef, vedette à part entière : Neil Diamond aura présenté tous ses visages lors de son passage au Centre Bell jeudi soir. Mais c’est quand même l’entertainer et le Vegas singer qui auront eu le dessus.
Par Philippe Rezzonico
Dès que Diamond – pas assuré, gestes amples et poses qui faisaient tellement penser au Elvis du début des années 1970 – s’est pointé sur les planches, il était évident quel allait être son terrain de jeu. Remarquez, avec la dimension de la scène et le nombre de musiciens et choristes qui l’accompagnaient, le constat s’imposait de lui-même.