Soirée de filles, soirée de gars : grande semaine de plaisir

Bernard Adamus a irradié le Club Soda, jeudi. Photo Jean-François Leblanc/Courtoisie CCF

Bernard Adamus a irradié le Club Soda. Photo Jean-François Leblanc/Courtoisie Coup de coeur francophone

Les deux affiches ne pouvaient être plus dissemblables : Marina and the Diamonds et Christine and the Queens mardi, au Métropolis, ainsi que Bernard Adamus et Francis Faubert, jeudi, au Club Soda, pour la soirée d’ouverture du Coup de cœur francophone.

Par Philippe Rezzonico

Deux femmes, deux Européennes de nationalités différentes parmi les plus en vue du mouvement électro/pop/dance du moment. Et deux Québécois, francophones, parmi les artistes les plus contemporains qui soient, aux racines profondément ancrées dans notre terroir.

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Un Coup de coeur francophone 2012 pétant de santé

Bernard Adamus fera la rentrée de son album No. 2 lors du Coup de coeur francophone. Photo d'archives. Courtoisie Catherine Lefebvre.

Il y a Marie-Pierre Arthur, qui livrera le spectacle d’ouverture. Richard Desjardins, pas moins de cinq soirs, pour sa rentrée de L’existoire. Et les rentrées de Bernard Adamus, Amylie, Chinatown et Manu Militari. Et le fort attendu retour de Gros Méné, celui de La Grande Sophie, du spectacle Danse Lhasa danse, la venue de Suarez, prix Rapsat-Lelièvre 2012, etc. Et la tournée de Lisa LeBlanc, le spectacle country d’Éric Goulet, Canailles, Michèle O, Rouge pompier, Peter Peter.. Ouf! Si la santé d’un festival se mesure à la qualité de sa programmation, le Coup de cœur francophone affiche à merveille ses 26 printemps.

Par Philippe Rezzonico

C’est ailleurs le constat premier. Après une exceptionnelle 25e cuvée, on s’attendait à moins. Comprendre ici qu’il est parfois plus ardu de concocter une grille d’exception lors des années de présentation qui ne sont pas charnières comme les 10e, 15e ou 20e anniversaires. On regarde celle du CCF dévoilée cette semaine qui comprend 172 spectacles dans 42 villes et on note que ça pourrait être une affiche collective digne d’un 30e.

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Dix ans de FME: un désir, du succès et un peu de chance

Lisa LeBlanc, à l'avant-plan, est l'une des têtes d'affiche de la 10e édition du FME. Photo d'archives Catherine lefebvre.

Le coup de fil est survenu en 2004, à l’approche de la deuxième présentation du Festival de musique émergente. Ariane Moffatt voulait absolument participer à l’édition annuelle, elle qui avait raté la première dont elle avait tellement entendu parler.  Sandy Boutin savait alors que le FME était un succès. Restait maintenant à en assurer la pérennité.

Par Philippe Rezzonico

L’anecdote racontée par Boutin, le gérant de Karkwa et président de l’étiquette de disque Simone, résume bien cette année folle que fut la deuxième édition. Celle qui s’amorce jeudi est la dixième du festival qui a pignon sur « rue » en Abitibi-Témiscamingue. Pour le président et l’un des cofondateurs du FME, si le festival de 2012 marque le 10e anniversaire de l’événement, en rétrospective, ce n’est pas la première présentation qui lui a donné des sueurs froides. Ce fut la deuxième…

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