Il y a une dizaine d’années, Pierre Lapointe avait figé – mais vraiment figé – devant ses ivoires, lors d’un rappel, au point qu’il avait dû quitter la scène sans compléter sa chanson. Révolue, cette époque où le jeune artiste faisait preuve d’insécurité face à la perspective de livrer une interprétation sans filet, seul au piano.
Par Philippe Rezzonico
Jeudi soir à la Maison symphonique, le premier de deux spectacles de Paris tristesse (né en France) aux FrancoFolies de Montréal a montré un Pierre Lapointe trentenaire au sommet de son art. Tant dans la qualité de son jeu, que celle de ses interprétations. La totale.