Dans les nouveaux bureaux du Coup de cœur francophone, on peut voir sur un mur un tableau qui est presque un anachronisme au XXIe siècle : l’entière programmation du 25e anniversaire du festival de musique représentée par des autocollants aux couleurs aussi éclatantes que les affiches promotionnelles de 2011.
Par Philippe Rezzonico
D’emblée, ce tableau évoque une notion d’artisan. Ce qui est compréhensible quand on connaît un tant soit peu Alain Chartrand, directeur général et artistique du festival qui célèbre cette année un quart de siècle.
N’importe quelle conversation avec le monsieur permet de mesurer à quel point la musique francophone représente pour lui un terreau d’expression aussi vital que la littérature ou la poésie pour d’autres. C’était vrai dans le temps. C’est toujours vrai aujourd’hui.