Le titre du plus récent disque d’Arno se nomme Brussld, à mi-chemin entre la prononciation phonétique de Bruxelles en anglais et un grommellement sonore. Sur scène, c’est exactement ça : ça écorche et ça rugit. Surtout quand la tête brûlée de la Belgique tient une forme de fin du monde.
Philippe Rezzonico
Affaire de famille, jeudi, à L’Astral. Comprendre, seul le parterre était rempli. Mais les spectateurs qui étaient là étaient des férus de l’artiste natif de la région d’Anvers. C’est peut-être la raison pour laquelle personne n’a sursauté quand Arno s’est amené pour livrer une version décapante de Brussels.