La fin du monde n’est pas imminente. Prévisible? Peut-être. Mais certainement pas irréversible, car l’espoir viendra toujours à bout de l’orgueil et de l’argent. Chose certaine, dans cette rédemption, les mots de Fred Pellerin y seront aussi pour beaucoup, comme on a pu le constater cette semaine à travers les contes et chansons de son nouveau spectacle De peigne et de misère présenté en première au Théâtre Outremont.
Par Pascale Lévesque
Visiblement, le conteur de Sainte-Élie-de-Caxton a été inspiré par les derniers mois pour pondre ce spectacle, particulièrement par le « 22 avril », lors du rassemblement pour la Terre dans lequel il était fortement impliqué. Ce sont les mêmes valeurs de partage, d’entraide, d’humanité et de communauté qui sont les pierres angulaires de son récit. Récit qui dure près de trois heures, mais qui, précisons, ne paraît être qu’une poussière de temps.