L’amour, le thème le plus universel qui soit, peut s’exprimer de diverses façons. Jean-Marc Vallée en a choisi deux pour illustrer la trame narrative de Café de Flore : celui, exclusif, maternel et quelque peu excessif d’une mère pour son fils trisomique, et celui, perdu et inoubliable d’un homme pour un amour d’adolescent qui devait durer toute une vie.
Par Philippe Rezzonico
Le réalisateur de C.R.A.Z.Y., qui agit ici à titre de scénariste et réalisateur, brosse le portrait d’une mère protectrice (Vanessa Paradis, Jacqueline) et d’un DJ de classe internationale fragile (Kevin Parent, Antoine) dans des pays et des espace-temps différents : Paradis, dans le Paris du tournant des années 1960-70 ; Parent, dans le Québec d’aujourd’hui.