Dès que Claudia Larochelle a su écrire, elle n’a jamais cessé de le faire. Par plaisir, nécessité ou besoin. Elle écrit. Tout le temps. C’est viscéral. De là à être publiée, c’était un pas à franchir qui allait de soi.
Par Philippe Rezzonico
Que ce soit en qualité de journaliste, pigiste, chroniqueuse, auteur de nouvelles, ou même de co-directrice de projet littéraire, comme ce fut le cas avec le collectif Amour et libertinage (Les 400 coups) paru plus tôt cette année, cela fait déjà un bout de temps que l’on peut savourer son écriture imagée, fluide et nerveuse.
Les bonnes filles plantent des fleurs au printemps (Leméac), paru ce mois-ci, représente néanmoins un immense bond en avant : un premier ouvrage signé entièrement de sa plume. Un recueil de nouvelles fictives dont les thèmes, sources d’inspiration et personnages remontent aussi loin dans sa mémoire que lorsque qu’elle n’écrivait que pour elle-même, dans son journal intime.