Sheryl Crow au festival Lasso/Photo Tim Snow/Courtoisie evenko
Peu importe la longévité d’une carrière, aucun artiste n’oublie ses influences comme l’a démontré Sheryl Crow, vendredi soir, lors de cette première soirée du festival Lasso 2025.
Par Philippe Rezzonico
Au moment où elle prenait place sur la scène devant des dizaines de milliers de spectateurs, on entendait à plein tubes Start Me Up, des Rolling Stones.
Luke Spiller, des Struts, en suspension durant sa prestation. Photo Tim Snow/Courtoisie evenko
Dix-huit ans. La majorité. L’âge adulte. La présentation de l’édition 2025 du Festival Osheaga se veut la 18e de son histoire.
Par Philippe Rezzonico
N’eut été une mortelle pandémie, ça aurait été la 20e, mais le chiffre mérite d’être souligné en ce premier week-end du mois d’août, ne fut-ce que pour mesurer le temps qui passe.
Violent Femmes à la PdA/Photo Benoit Rousseau/Courtoisie FIJM
Durant la première semaine d’activités du Festival international de jazz de Montréal, par trois fois, Stéphane Drolet, émérite représentant de Sony Music pour le Québec, m’a rappelé par courriel, texto et de vive voix : «Tu dois aller voir Gabi Hartmann, vendredi.»
Par Philippe Rezzonico
En plus de trois décennies de fréquentation, je n’ai pas vu souvent ce pilier de l’industrie musicale montréalaise se tromper, rayon jugement. Et, depuis le temps, il connaît mes goûts… Donc, vendredi, j’étais assis dans le toujours frigorifique Gesù dès 18 heures pour assister à la prestation de la Française aux racines multiples qui se produisait chez nous pour une troisième année de suite après La Casa del Popolo (2023) et le Studio TD (FIJM, 2024).
Branford Marsalis, Justin Faulkner, Eric Revis et Joey Calderazzo. Photo Eric Ryan Anderson/Courtoisie FIJM
Lorsque Branford Marsalis a mis en marché son plus récent disque (Belonging) en début d’année, nombre de critiques ont noté sa forme et son inspiration pour ce premier enregistrement pour l’étiquette Blue Note.
Par Philippe Rezzonico
Inspiré? Pas l’ombre d’un doute. J’avais même le mot «investi» en tête après seulement quelques minutes de prestation, mardi, lors du retour du saxophoniste américain et de son formidable quartette au théâtre Maisonneuve, au Festival international de jazz de Montréal.
Le premier grand frisson est survenu à la fin de la deuxième chanson proposée par Samara Joy, samedi soir, à la Maison symphonique, lors du Festival international de jazz de Montréal.
Par Philippe Rezzonico
En conclusion de Beware My Heart, l’Américaine a monté la note à une cime insensée avant de la maintenir au sommet durant une quinzaine de secondes, puis, de redescendre au niveau des mortels, le tout, sans jamais déraper, avec une maîtrise absolue.
La chaise basse, le trépied pour la guitare et la petite table avec la lampe s’imposent comme le nez au milieu du visage. Forcément, il n’y a rien d’autre sur le joli tapis rouge posé sur la scène de la salle Wilfrid-Pelletier en attente de Natalia Lafourcade. Comme si on voulait s’assurer que toute notre attention allait être posée exactement à cet endroit.
Par Philippe Rezzonico
Ce fut exactement ça. Durant près de deux heures, les yeux des spectateurs massés à la PdA n’ont regardé qu’en direction de la chanteuse, guitariste et autrice-compositrice mexicaine, comme si le monde avait cessé d’exister.
Rhiannon Giddens et Justin Robinson, jeudi, au théâtre Maisonneuve/Photo Benoit Rousseu/Courtoisie FIJM
Il y a des concerts, des tours de chant, des récitals et des performances, mais il y a aussi des immersions. C’est exactement ce qu’a proposé Rhiannon Giddens, jeudi, lors de la première soirée de la 45e édition du Festival international de jazz de Montréal.
Par Philippe Rezzonico
Il faut dire qu’elle n’était pas seule, la formidable chanteuse, autrice-compositrice et multiinstrumentiste (violon, banjo). Elle avait amené avec elle au théâtre Maisonneuve de la Place des Arts sa famille et sa bande de copains (Old-Time Revue) pour un voyage dans son Amérique musicale aux racines profondes.
Alain Souchon et ses fils Ours (Charles) et Pierre/Photo Victor Diaz-Lamich/Courtoisie Francos
Il y a des concerts farcis de grands succès, des spectacles hommages, des shows acoustiques et même des virées familiales comme Mathieu Chédid l’a fait il y a plus d’une décennie aux Francos de Montréal. La prestation d’Alain Souchon, vendredi soir à la salle Wilfrid-Pelletier, cochait toutes ces cases.
Par Philippe Rezzonico
Pour les grands succès, pas de problème. Le nombre de tubes proposés était copieux à souhait. L’enrobage, lui, était minimaliste : piano, guitares, claviers, et encore, pas toujours en même temps. L’hommage et la famille, eux, étaient intimement liés par la présence des fils de Souchon qui rendaient un peu beaucoup un hommage à leur paternel de 81 ans.
Photo Patrick Beaudry/SNAPePhoto/Courtoisie evenko
En cette période où les FrancoFolies battent leur plein à Montréal, il y a eu quelque chose comme une invasion britannique, mardi soir, au Centre Bell. Pas celle menée par les Beatles et les Stones durant les années 1960, mais celle qui a déferlé au début des années 1980 avec des tas de groupes engliches dotés de nouvelles sonorités.
Par Philippe Rezzonico
Au menu en tête d’affiche, les Écossais de Simple Minds, mais ils n’étaient pas seuls. Disons qu’on en a dansé un coup.
Julie Lamontagne et Claude Dubois au théâtre Maisonneuve/Photo Victor Diaz-Lamich/Courtoisie Francos de Montréal
«As-tu toujours envie de m’entendre chanter?»
Claude Dubois a volontairement fait une pause juste après avoir prononcé cette phrase de la chanson Depuis que j’suis né, samedi, tôt, en début de sa deuxième partie au théâtre Maisonneuve. La clameur de la foule n’a laissé planer aucun doute.