Après dix années de carrière, une artiste a généralement plus d’atouts dans son jeu : voix ajustée, catalogue de chansons garni, présence de scène affinée, etc. Quand je suis sorti du Centre Bell, mardi soir, au terme du spectacle d’Avril Lavigne, je me disais que j’aurais préféré revoir le DVD de sa première tournée offerte au même endroit en 2003.
Par Philippe Rezzonico
Aucune production scénique digne de ce nom, band en mode « pilote automatique», enchaînements bancals, pas d’énergie communicative, absence d’écrans: nous avons probablement assisté au spectacle le plus navrant livré par une artiste de statut international depuis des lustres. C’était chiche et fade.